La librairie Série B à Toulouse (crédits)
Virée (impromptue) à Toulouse ce week-end… mais sur place, comme à peu
près partout je crois, froid et pluie. La parade ? Trouver refuge dans les
librairies* ! Ai-je besoin de livres ? Certes non. Ai-je envie
d’acquérir de nouveaux livres ? Toujours.
Première étape, tandis que la pluie glaciale tombait : Ombres
blanches, évidemment. Je peux déambuler longtemps dans cette superbe librairie
mais c’est toujours aux rayons polar et poches, voisins, que je passe le plus
de temps. J’ai été TRES raisonnable (voire ascétique) et ne suis ressortie de
là qu’avec Le temps qui va, le temps qui
vient, de la romancière Hiromi Kawakami, tout juste sorti en poche (ce qui
m’avait échappé). L’argument me fait penser à La brocante Nakano, que j’ai tant aimé.
Je tenais aussi à aller à la librairie Série B, qui a ouvert ses
portes, je crois, en novembre 2012. J’adorerais habiter Toulouse pour de
nombreuses raisons, et cette librairie en est une à elle seule !
Spécialisée dans le polar, la SF et la fantasy, elle est très agréable, il y a
là de vrais choix de libraire, ça fait du bien ! Et j’y ai trouvé un livre
(manquant à Ombres blanches, damned !) : 30 ans d’écrits sur le polar 1982-2012 de Claude Mesplède (Krakoën).
C’est le premier volume et je me réjouis de l’avoir entre les mains. J’ai
également acheté la revue L’indic
(n°14), qui s’attarde dans ce numéro sur le polar français. En bref, une très
belle adresse que cette librairie (regardez là), j’y serais souvent si j’habitais Toulouse, d’autant
qu’il y a un Club du Mardi fort alléchant !
Un rayon de soleil a daigné pointer, le temps de prendre un thé en
terrasse (chauffée, la terrasse, faut pas exagérer), et hop ! on repart…
Direction rue Pargaminières, pour l’ex-librairie Album, devenue librairie
Bédéciné, spécialisée dans la BD et la SF (et un peu de fantasy). Nous ne
pouvions qu’y entrer, il recommençait à pleuvoir. Des choses me tentent en BD
mais c’est tout de même au rayon SF & Co que je m’attarde. Comme je rame
terriblement dans La guerre des vanités
de Marin Ledun, j’ai envie de légèreté. Mon regard est attiré par un volume à
la couverture très girly (une fois n’est pas coutume), estampillé d’un
« recommandé par la libraire » et d’un « attention humour »
qui me plaisent bien : Vampire et
célibataire de Mary Janice Davidson (Milady). Comme l’unique premier tome
de cette série est enveloppé dans un film plastique, je demande à la libraire
si je peux le prendre ou si elle en a un autre quelque part ; elle me dit
que c’est le seul et que cela ne pose aucun problème que je l’embarque, puis
elle ajoute que, pour une prochaine fois, si j’ai envie de quelque chose de
rigolo, je peux tenter un roman qu’elle a trouvé très léger et amusant, Les dieux ne valent pas mieux, de Marie
Phillips (disponible en J’ai Lu). Splendeur et décadence des dieux grecs dans
le Londres du 21ème siècle, ça promet ! Comme pour moi il n’y
aura pas de prochaine fois toulousaine avant des mois, j’embarque ce roman-là
aussi. Ce n’est pas la première fois que je vais dans cette librairie, mais mon
cher et tendre et moi-même sommes toujours conquis par la qualité du fonds
(notamment les choix SF dans un espace très réduit) et du conseil.
Me voilà riche de quelques livres supplémentaires… Ce dimanche matin,
un rapide passage au marché Victor Hugo nous a permis de faire quelques
emplettes très appétissantes, chorizo de canard et autres petites choses
délicieuses.
La conclusion unanime de ce week-end toulousain, malgré le mauvais
temps :
« pourquoi on n’habite pas à Toulouse ? »
Et je vous assure que je me pose vraiment la question.
* je sais que je suis d’une mauvaise foi incomparable. Eût-il fait le
temps estival de jeudi que j’aurais prétendu avoir plaisir à me protéger du
soleil dans les librairies, ou bien avoir éprouvé le besoin impérieux de me fournir
en livres pour lire au soleil, que sais-je encore.
6 commentaires:
Belles pérégrinations livresque : merci de nous avoir emmenés en vadrouille avec toi !
Merci! En revanche, désolée, je ne prends jamais de photos et à coup sûr, elles seraient trop moches pour être mises en ligne...
oups ! je m'aperçois que j'avais oublié le "s" de livresques !
Bof, il ne nous manquait pas à ce point! ;-)
Ben oui, c'est vrai ça, pourquoi t'habites pas Toulouse ?
Et c'est aussi vrai que la grande Kathie (grande par le talent) de chez bédéciné est un vrai bonheur, en plus elle m'appelle toujours "mon chou" alors que je commence à avoir un âge où on n'est plus le chou de personne !
Pour finir j'étais en Argentine, mais au cas où, si tu repasses à Toulouse, fais signe, on ne sait jamais ...
S'il ne tenait qu'à moi (à nous) mais professionnellement ce serait compliqué (soupir).
Ah moi elle m'a appelée "ma chérie"!
OK, avec plaisir, on pourrait boire un coup avec le grand Claude! Au pire j'ai d'ores et déjà noté les dates du prochain TPS. Je me disais que je ne tiendrais pas jusque là sans chorizo de canard, mais le frère d'une collègue bosse dans la maison S. et pourrait donc me ravitailler : alleluia!
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