Décembre a passé rapidement et je l’avoue, j’ai été complètement
dévorée par le travail et les
déplacements qu’il a supposés. Dans un sens c’était une bonne chose car je n’ai
pas vu arriver Noël, période que je n’aime guère, mais en même temps, j’en
ressors épuisée, sans grande énergie. Travail accablant, déplacements, fatigue,
tout cela explique mon silence inhabituel, à la fois sur ce blog et sur les
vôtres, que j’ai pourtant fréquentés assidûment. J’espère repartir d’un bon
pied en 2014.
Nous voici donc au terme de décembre et d’une
année 2013 riche en lectures, dont je vais m’efforcer de faire le bilan, tout
en gardant un œil sur 2014.
Difficile de choisir, parce que je ne veux pas
faire un trop long billet. Par ailleurs, parce que je lis beaucoup plus de
romans que je ne lis de bandes dessinées, ce sera déséquilibré. Tant pis !
Et puis je vais évoquer quelques « regrets », comprendre un ouvrage
qui est dans ma PAL et qui ne patiente que trop, ou un ouvrage que j’aimerais
acquérir mais dont l’achat est différé faute de temps et pour cause de PAL
vertigineuse…
C’est parti !
Côté bande dessinée, peu de lectures cette
année, même si depuis quelques semaines, je retrouve un grand appétit pour le 9ème
art. Je vais donc retenir, un peu arbitrairement, un album qui a été un grand
coup de cœur, et une exposition.
L’album, c’est le premier volume de La colère de Fantômas, par Olivier
Bocquet et Julie Rocheleau, Les bois de
justice.
Dans la foulée, j’ai acheté les deux premiers volumes du Fantômas de Souvestre et Allain, réédités
superbement par Robert Laffont/Bouquins, lu l’essai passionnant de Loïc Artiaga
et Matthieu Letourneux, vu les films de Louis Feuillade. L’effet Fantômas, en
quelque sorte ! En tout cas, je pourrai bientôt lire le deuxième volume de
la bande dessinée et j’en suis fort aise, cela me donnera l’occasion de relire
le premier !
L’exposition, c’est celle qui est consacrée,
au Musée de la Bande dessinée à Bruxelles, à l’immense Will Eisner : une
quantité impressionnante d’originaux, de quoi mesurer l’importance du créateur
du Spirit. L’exposition dure jusqu’en mars, je crois, pour ceux qui peuvent
faire un tour à Bruxelles…
Côté jeunesse, nombre de lectures furent
agréables mais j’en retiendrai avant tout la découvert des Ava, de Maïté Bernard. J’ai chroniqué le premier volume et je
reviendrai sans tarder sur les volumes suivants. J’aime beaucoup ce personnage
et je prends un grand plaisir à lire ses aventures. Je ne suis pas si souvent
séduite par les séries jeunesse françaises, cela mérite donc d’être noté !
Maïté Bernard ne prend pas ses lecteurs pour des imbéciles, ne se sent pas
obligée de leur délivrer un message moral ou bien-pensant, les intrigues sont
bien ficelées et elle écrit bien.
Côté romans, comme je le disais, il est plus
difficile de choisir, mais en faisant le bilan, je me rends compte que c’est le
roman noir – ceux qui me connaissent ne s’en étonneront pas – qui m’a le plus
fait vibrer. Tout de même, je rappelle à quel point la lecture de l’ouvrage de
François Guérif m’a passionnée : Du
polar. C’est déjà, pour moi, un ouvrage de référence.
Alors, puisqu’il faut choisir, en voici trois,
qui m’ont bouleversée, émue, parfois fait rire : Les feuilles mortes de Thomas H. Cook, chroniqué récemment, parce
que j’y repense souvent… Ma part d’ombre
de James Ellroy, pour la même raison et parce qu’il y a la puissance de
l’écriture d’Ellroy. Monsieur le
commandant de Romain Slocombe que j’annexe un peu abusivement au roman noir
(mais la vision du monde qui préside à ce récit est noire…), que j’ai trouvé
d’une force peu commune.
Ah la la ! Dur de choisir, parce que j’ai aussi
découvert Victor Del Arbol, Carlos Salem, Noah Hawley, Frank Bill, Bill
Gutentag, Ingrid Astier, Elsa Marpeau, Philipp Meyer, et aussi retrouvé Craig
Johnson, joe Lansdale…
Ce fut une belle année…
Des regrets ?
Je n’ai toujours pas lu Ils vivent la nuit de Dennis Lehane, ni le dernier Ken Bruen, ni le
dernier tome du Protectorat de l’ombrelle
de Gail Carriger, ni Mapuche de Caryl
Ferey, ni le dernier Manotti, ni La Nuit
de Jaccaud, et pire encore, je n’ai toujours pas acheté le dernier Antoine Chainas !
Des souhaits et des impatiences?
2014 nous apportera probablement un nouveau Craig
Johnson, je sais que la Série noire va nous proposer un nouveau Frank Bill
tandis que Rivages nous ramènera Wessel Ebersohn. De quoi être comblé. Et puis je voudrais réessayer de lire Deon Meyer, lire James Sallis, me rendre au Salon du Livre à Paris où je n'ai pas mis les pieds depuis des années.
En janvier, donc, il y a aura le deuxième
volume de La colère de Fantômas, mais
il y aura aussi un nouveau roman de Donna Tartt, Le Chardonneret, dont j’ai tant aimé Le maître des illusions.
Bref, vivement 2014 !
Et pour vous alors, quels souhaits, quelles impatiences pour 2014?