vendredi 25 avril 2014

Ava préfère l'amour de Maïté Bernard


Présentation
Ava va devoir affronter sa mère, bien décidée à l’emmener avec elle en Espagne pour veiller sur elle, mais notre jeune héroïne ne l’entend pas de cette oreille… Bien des mystères sont à éclaircir : pourquoi la mère d’Ava a-t-elle peur pour elle ? Que s’est-il passé dans la jeunesse de Victoire ? Pourquoi Ava n’est-elle pas la consolatrice attendue ? Toutes ces questions sont mener Ava sur la petite île d’Aurigny, et plus précisément dans cette crique qui fut le théâtre d’un drame qui a affecté la vie de la mère d’Ava pour toujours. On y croise des fantômes particulièrement cruels, qui ne veulent aucun bien à Ava, loin s’en faut…

Mon avis
Enfer et damnation, il va falloir que je patiente jusqu’à 2015 pour avoir la suite (et la fin) des aventures d’Ava, alors que ce tome 4  se clôt sur un départ insupportable (chut !)… Le tome 3 m’avait laissée sur une révélation fracassante et sur un joli cliffhanger (re-chut !), je me suis donc jetée sur le tout frais tome 4, que j’ai dévoré. Il se pourrait bien qu’Ava ne soit pas la consolatrice attendue, logique, mais reste à comprendre pourquoi celle qui devrait endosser ce rôle refuse obstinément d’assumer sa condition. Si Ava avait déjà eu affaire à des fantômes aux mauvaises intentions, cette fois, elle va en croiser de bien redoutables encore, et pire, l’un d’entre eux, le dangereux meneur d’une bande de fantômes asservis, va s’opposer à Harald, avec une puissance égale, ce qui n’est pas peu dire… N’allez pas croire cependant que ce volume est entièrement sombre, il y a toujours ces moments de légèreté, de douceur, qui font que l’on s’attache à cet univers, mais il est vrai qu’il est un peu plus tendu et intense.
Quoi qu’il en soit, je suis toujours aussi emballée par la série, qui se renouvelle de volume en volume, sans ralentissement, sans temps mort. J’ai hâte d’avoir le final…



Maïté Bernard, Ava préfère l’amour, Syros, 2014.

lundi 21 avril 2014

Dark City d'Alex Proyas


Présentation
Tout commence dans une salle de bain. On y voit un homme sur le front duquel perle une goutte de sang, dans une baignoire. Une lampe vacille, l'homme se réveille. Confusion et incompréhension sont alors son lot lorsqu'il s'aperçoit qu'il est dans un étrange hôtel et qu'il est recherché pour des meurtres dont il n'a aucun souvenir. 
(extrait de la fiche wikipédia du film)

Mon avis
Cela fait des années que je me promets de voir ce film : pourquoi ai-je tant attendu, mystère… Je pense en tout cas que je le reverrai. Qu’est-ce qui m’a plu ? A peu près tout…
1° Nous sommes dans un univers science-fictionnel qui a quelque chose de dystopique, ce qui n’est pas pour me déplaire. On y retrouve en tout cas des éléments de la dystopie : une cité régie par une armada d’individus (venus d’ailleurs) « clonesques » et effrayants, qui asservissent l’humanité à des fins scientifiques. Le pouvoir est tyrannique, absolu. Face à ces « étrangers », un homme, notre héros, John Murdoch. Il est le grain de sable qui, bien involontairement, va enrayer la machine : il n’est pas comme les autres humains, il résiste aux expérimentations, il pose donc problème et il va falloir l’éliminer. Au final, il pourrait bien faire vaciller le pouvoir établi. Cela va donner lieu à une scène d’affrontement extraordinaire…

2° L’univers esthétique d’Alex Proyas est sublime. On est dans la belle période de Proyas, qui n’a certes pas démérité depuis, mais dont l’univers a pu être, parfois, digéré par les codes des blockbusters hollywoodiens (cf. I, Robot, au demeurant un bon film). Cette cité aux allures de ville américaine des années 50, plongée dans une nuit perpétuelle (Dark City), crépusculaire, est d’une beauté saisissante. Le film se pare d’une ambiance de film noir de la grande époque du genre, en maniant d’ailleurs certains codes (le flic, la série de crimes, la belle épouse aux allures de femme fatale, etc.). Le film est bardé d’effets spéciaux, mais sans l’effet de surenchère qui m’étourdit parfois dans certains blockbusters. Et pour tout vous dire, pour la non-spécialiste que je suis, sur cet aspect technologique, le film n’a pas pris une ride, alors qu’il date de 1998, tout de même. Quand je revois certains films ou séries de cette époque-là, les effets spéciaux me font hurler de rire : là, pas du tout.

3° Les acteurs sont excellents. Rufus Sewell, dont c’était le premier grand rôle, est parfait dans la peau de ce fugitif amnésique et rétif aux expériences menées sur les humains. Kiefer Sutherland est très convaincant dans son costume de savant asservi – mais pas trop – et boitillant, bien loin des emplois survitaminés et testéronés (Jack Bauer, si tu m’entends…). Jennifer Connelly est magnifique, alliant l’innocence d’une très jeune femme (elle a l’air d’avoir 18 ans !) et le magnétisme d’une femme fatale. Enfin, que dire de William Hurt, fantastique dans le rôle du flic, comme d’habitude…


4° Surtout, il y a dans Dark City ce romantisme flamboyant du Alex Proyas première manière, un romantisme que j’aime : à partir d’un thème de SF quasi-dickien, la mémoire, les souvenirs, la personnalité, il nous propose un film éblouissant et bouleversant. Les « étrangers » n’ont rien compris, ils n’ont pas cherché au bon endroit, comme le leur dit John à la fin : ils voulaient percer le secret de l’humanité : qui sommes-nous ? que sommes-nous ? qu’est-ce qui fait de nous des êtres humains dotés d’une âme ? qu’est-ce que l’âme ? La scène de rencontre finale, dans un monde débarrassé des ténèbres, est d’une beauté folle, d’un romantisme échevelé, sans mièvrerie aucune…
Le film a été en son temps un échec commercial terrible, ce que je ne m’explique pas. Reste la possibilité de le découvrir en DVD (ou en BluRay), heureusement…

Pour qui ?
Pour tous les amateurs de SF mais aussi pour tous les romantiques pas nunuches. Et pour les gens qui aiment le cinéma, tout simplement.

Alex Proyas, Dark City, produit par Mystery Clock Cinema et New Line Cinema (USA/Australie), 1998. Disponible en DVD (Metropolitan Vidéo).


mercredi 16 avril 2014

La mort préfère Ava de Maïté Bernard



Présentation (éditeur)
Ava se rend sur Guernesey, où elle doit participer à l'assemblée annuelle des consolateurs de fantômes. Elle espère obtenir des réponses aux questions qui la tracassent. À commencer par celle-ci : comment peut-on avoir une vie sentimentale quand on doit cacher à ses proches qu'on a le don de voir les morts ? Un sujet qu'il va devenir urgent de creuser car Ava loge chez un garçon si beau qu'il est presque impossible de le regarder et de l'écouter en même temps... Sans compter que les fantômes raffolent des histoires d'amour, et n'hésitent pas à se mêler de celles d'Ava.

Mon avis
Vous le savez, j’aime cette série jeunesse, son univers, le personnage d’Ava, et l’écriture de Maïté Bernard. Ces derniers temps, je lis beaucoup par nécessité professionnelle et ce n’est pas toujours enthousiasmant. J’ai soudain eu envie de retrouver un univers littéraire dans lequel je me sentais bien. J’avais parcouru un peu rapidement La mort préfère Ava et je m’étais promis d’y revenir en lui consacrant un peu plus d’attention. C’est chose faite et j’ai passé un très bon moment, une vraie parenthèse enchantée au milieu de mes devoirs de lecture.
J’ai donc retrouvé Ava, l’île de Jersey mais aussi celle de Guernesey, Harald (mais il se fait plus discret dans ce volume), Cecilia (au centre du volume, au contraire), quelques nouveaux venus, des fantômes, des consolateurs et aussi et surtout Alistair, dont la beauté coupe le souffle à Ava…
Ce nouveau volume m’a captivée, enchantée, émue, et j’aime particulièrement la manière dont l’auteure allie une forme de légèreté à la gravité du propos. Car il est question du lourd secret de Cecilia, de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah, rien de moins. Maïté Bernard est tout sauf manichéenne, elle porte un regard plein de douceur sur ses personnages, donnant aux (jeunes) lecteurs un bel exemple d’humanité. La confession de Cecilia est une très belle scène, terrible mais saisissante, dénuée de pathos (au mauvais sens du terme). Surtout, elle intègre tout cela à l’action avec un grand naturel, sans infliger de lourds développements moralisateurs au lecteur.
Et puis il y a la légèreté de cet univers, des scènes toujours aussi drôles (la rencontre hilarante entre Alistair et une Ava surprise par sa propre franchise), un rythme soutenu, bref, tout ce qui fait que j’aime la série. Je ne vous cache pas que j’aime également la façon dont l’auteure parle des îles anglo-normandes, de leur beauté, de leur douceur, de l’art de vivre britannique. J’ai toujours envie en lisant les Ava de m’installer dans un fauteuil cosy près d’une bow-window avec vue sur la mer, en grignotant des scones et en sirotant un thé ! J’avais envie d’un fish and chips quand Cecilia et Ava en mangent… Cela peut sembler anecdotique mais cela signifie pour moi que Maïté Bernard crée des atmosphères, et ce n’est pas rien.
Enfin, le volume se clôt sur une péripétie dramatique (mais pas trop non plus) qui donne envie de se jeter sur le volume suivant, Ava préfère l’amour, qui vient de sortir.
Je remercie les éditions Syros qui m’ont fait parvenir les trois premiers volumes*. Sur ce, je vais plonger dans le quatrième !

Maïté Bernard, La mort préfère Ava, Syros, 2013.


* ainsi qu’un tote-bag aux couleurs d’Ava que j’adore !

lundi 14 avril 2014

Ma liseuse et moi (attention, billet interminable…)

Un petit bout de bibliothèque (littérature française)

Lorsque j’évoque la lecture numérique, ma liseuse, vos commentaires évoquent souvent vos réticences à passer à la lecture numérique, ce que je comprends fort bien, surtout au vu de l’attitude des éditeurs eux-mêmes (offre, prix, DRM) et des législateurs face à ce nouveau mode de lecture… Du coup, j’ai eu envie de revenir sur ce qui m’a amenée à passer au numérique. Ce billet ne se veut pas prosélyte en la matière, il est simplement le témoignage de mon expérience. Cela fait un moment que je songe à ce billet, et je ne vois pas comment faire court, désolée...

Avant toute chose, quelques indications sur mon profil de lectrice. Je ne suis pas une digital native puisque j’ai une petite quarantaine d’années. Je ne suis pas geek mais je suis bien équipée en appareils numériques, autant par nécessité professionnelle que par intérêt personnel. Je vis en milieu urbain, j'ai donc des librairies et des bibliothèques à proximité. 
Je serais classée par les sociologues dans la catégorie des gros lecteurs : pour mes loisirs et pour les seuls romans, je lis généralement entre six et douze livres par mois, avec bien sûr des fluctuations liées aux circonstances (cf. mon opération de la rétine cet automne). J’aime lire depuis que je sais lire et n’ai jamais connu de pause en la matière.
J’ai fréquenté les bibliothèques mais pour l’essentiel et depuis l’enfance, j’achète les livres que je lis. J’ai beaucoup de mal à ressortir d’une librairie sans avoir acheté PLUSIEURS livres, ce qui me vaut une somme considérable de livres non lus, parce que je n’ai que deux yeux. A la maison, il y a des livres (presque) dans chaque pièce. Et j’aime ça. Ma maison se passe fort bien de fleurs, mais pas de livres.
Bref, je suis une grosse lectrice ET une grosse acheteuse, comme je l’ai dit, je peux me le permettre, j’ai de la chance. J’aime les livres, l’objet mais surtout ce qu’il contient.

Comment et pourquoi suis-je arrivée à cet étrange et apparemment rudimentaire objet qu’est la liseuse ?
Remarque préalable : la première fois que j’ai vu une liseuse, il y a quelques années, j’ai trouvé ça moche, peu ergonomique, je n’avais pas envie de lire un livre avec ça. Aujourd'hui encore, je comprends qu'on trouve l'objet peu attirant quand on compare avec les livres (en particulier les grands formats).

So what ?

Mon logement n’est pas minuscule mais pas très grand non plus. Je l’ai dit, il y a des livres dans presque toutes les pièces, parfois sur des murs entiers. Mon conjoint est un gros lecteur lui aussi, qui plus est passionné de BD. Le résultat est que nous commençons à arriver au bout de nos astuces de réaménagement pour stocker les livres et les albums. J’en suis à envisager de remiser certains livres dans le garage, dans des caisses, ce qui est un crève-cœur. J'oublie parfois que j'ai certains livres, parce qu'il y en a tant que je ne les retrouve pas (et je les rachète si j'en ai besoin!!!). Je n’ai aucune envie de finir mes jours comme ces vieux qui font des piles de livres partout par terre et se déplacent entre des colonnes de bouquins hautes de plus d’un mètre. Je n’envisage pas de me séparer d’un nombre significatif de livres, rien en tout cas qui pourrait compenser les achats. Je n’envisage pas non plus de cesser d’acheter des livres. Je n'ai pas les moyens de changer de maison (et pas envie) pour avoir plus de place.

Un bout de ma bibliothèque "polars" 
(double rangée de rigueur sur chaque étagère)

Je me déplace beaucoup. Même quand je sais avoir un déplacement professionnel qui ne me laissera pas une minute de répit, il me semble impossible de partir sans lecture, ne serait-ce que pour le trajet (qui s’effectue rarement en voiture). Outre le fait qu’un livre fait rarement la durée d’un déplacement, j’aime bien choisir entre plusieurs livres, mes envies changent très vite, donc je pars rarement avec un seul livre. Tout ça pèse son poids et je ne suis plus de première fraîcheur, j’essaie d’épargner mon dos souvent en vrac (la vieillesse est un naufrage).

J’ai donc commencé à m’intéresser aux liseuses mais c’est mon conjoint qui m’a offert la première. Je l’ai utilisée tout de suite, avec régularité, mais le livre papier continuait à dominer mes lectures, ne serait-ce que parce que l’offre française était encore pauvre. Cependant, quelque chose s’était déclenché, et j’ai commencé à suivre l’actualité technologique des liseuses, à me passionner pour l’objet. Les éditeurs ont commencé à s’y mettre plus sérieusement, même si je déplore que certaines nouveautés ne sortent pas en numérique. La qualité des ebooks est parfois consternante, surtout eu égard à leur prix, les DRM me tapent sur les nerfs, la mauvaise foi et la condescendance de certains éditeurs envers les lecteurs de numérique m’affligent, mais le fait est : je suis conquise par la lecture numérique, et quelles que soient les tentatives pour tuer ce marché dans l’œuf, je ne reviendrai pas en arrière. Aujourd’hui, si j’ai le choix entre l’édition numérique et l’édition papier, j’achète systématiquement l’édition numérique (sauf si elle est plus chère). Il y a le fameux gain de place, c’est évident, je n’y reviens pas. Je ne culpabilise plus quand j’achète un livre en pensant à l’endroit où je vais pouvoir le caser. Je pars en déplacement avec ma liseuse dans mon sac et tous les livres que je veux, c’est le bonheur et mon dos me dit merci ! 

Mais il y a plus. Je préfère aujourd’hui de très loin lire sur ma liseuse :
- j’aime la légèreté de l’objet et sa maniabilité. Pas de pavé qui me pèse sur les bras, je tiens ma liseuse d’une main. En termes d'immersion dans le livre, j'oublie complètement l'objet, pas de différence là-dessus avec l'objet-livre.
- Pour moi dont la vue a été un sujet sensible ces derniers temps, c’est une amélioration considérable. J’ajuste les caractères, je choisis la police, et je peux même retirer mes lunettes pour lire le soir. Mieux encore : depuis quelques mois, j’ai fait l’acquisition d’une liseuse avec éclairage intégré. Désormais, peu m’importe l’environnement, je n’ai pas à chercher une source de lumière, je lis et c’est tout. Dans les transports en commun ou les cafés, c’est essentiel. Et pour ceux qui se poseraient la question, lire sur liseuse, même avec éclairage intégré, ne fatigue pas la vue, l’objet n’ayant rien à voir avec les ordinateurs ou tablettes, qui sont rétro-éclairés (donc qui fatiguent la vue).
Le résultat pour moi et pour les gens qui autour de moi lisent sur liseuse ? Nous lisons plus depuis que nous en avons une. De fait, je parlais d’une fourchette de 6 à 12 livres par mois en ce qui me concerne, mais depuis que j’ai une liseuse, c’est plus souvent proche de 12.

Face à tout cela, les objections comptent peu à mes yeux, mais elles existent bel et bien:
- le prix des ebooks (cf. mon billet « les éditeurs français ») ;
-  l’impossibilité de prêter les livres ;
- la difficulté pour feuilleter (l'objection majeure pour moi);
- le devenir des formats;
- la qualité parfois médiocre des ebooks, témoin du mépris français en la matière. Le fait est que ça s’améliore tout doucement. Et d’ailleurs, les livres papier ne sont pas sans défaut. Je ne parle pas des textes témoignant de relectures défaillantes, fréquentes ces dernières années, mais de la qualité même de l’objet : impression à bas prix (parfois aux antipodes), reliures cheap et bouquins qui se désagrègent, choix de polices minuscules… Et ce n'est pas nouveau. Quand je vois mes Balzac et mes Zola achetés en poche dans les années 80 et 90, je me dis que je ne peux plus lire ça, c’est écrit trop petit et trop serré (et imprimé trop baveux)… Et mes GF ou mes petits classiques sont en kit depuis bien longtemps, feuilles volantes ou couverture détachée ! Bref, ne faisons pas comme si les éditions papier étaient toujours soignées… Surtout en poche et dans les littératures de genres... 

Voilà. Moi, grosse lectrice, j’aime la lecture sur liseuse. Je pense que l’objet est perfectible. Mais tel qu’il est, il me procure déjà un bénéfice considérable. D’autres fervents lecteurs ont été rebutés par l’objet, l’adhésion n’a rien d’automatique. Et je ne crois pas les Cassandre qui annoncent la mort du livre papier, pas plus que je ne crois ceux qui pensent que la lecture numérique est une impasse. Les usages sont complémentaires.

Pour ceux que ça intéresse, une recommandation : le blog d’Aldus (ici), la référence en la matière pour moi, une mine d’informations, de la part de quelqu’un de très éclairé sur la chaîne du livre et le milieu de l’édition en France (et ailleurs). Et ce billet, déjà un peu ancien mais intéressant (et drôle), de Lionel Davoust (sa phrase sur l'Académie française et le mot ebook, hilarante).

Sur ce, je vous laisse, ma liseuse est rechargée (son autonomie est si grande que j’ai tendance à oublier qu’elle a tout de même besoin d’être alimentée de temps en temps), des livres m’attendent…

(évidemment, cadrage maison, pas terrible...)