Bon, il m’est arrivé de voir un arc-en-ciel ici ou là durant ce
pluvieux mois de juin mais si je suis honnête, j’ai surtout vu un ciel gris et
pluvieux…
Cependant, l’idée de l’arc-en-ciel me plaît bien car dans mes lectures
de juin, j’ai été aussi éclectique que le ciel a été changeant, avec quelques
fulgurantes éclaircies.
J’ai renoué avec la bande dessinée : Lewis Trondheim avec son
nouveau volume des Petits riens, Deux ou trois mois d’éternité, a ouvert
le bal, aussitôt suivi du collectif L’atelier
Mastodonte, deux grands moments de plaisir ; dans les tous derniers
jours de juin j’ai lu le second tome d’Otaku
Blue de Marazano et Kerfriden, intitulé Obsessions,
qui suscite davantage de réserves de ma part (billet à venir).
J’ai lorgné du côté du roman contemporain avec Frances et Bernard de Carlene Bauer et avec Monsieur le Commandant de Romain Slocombe, ce dernier battant
nettement le premier par sa force et sa maîtrise.
Je finis le mois de juin en
entamant la lecture du pavé de Philip Caputo, Clandestins, qui vient de sortir en poche, et le début m’enthousiasme
(mais le roman sera sans doute à créditer sur le mois de juillet).
J’ai fait une incursion en jeunesse avec Qui se souvient de Paula ? de Romain Slocombe, certes pas
aussi extraordinaire que Monsieur le
commandant mais très au-dessus de la moyenne en jeunesse, à mon goût du
moins (billet à venir). J’ai lu sans émotion particulière le deuxième tome de Hunger Games, L’embrasement, qui m’a moins passionnée que le premier opus, au
point que je ne ferai pas de billet dessus (ou alors, quand j’aurai lu le
volume qui clôt la trilogie, peut-être).
J’ai vibré, ri, tourné fébrilement les pages des tomes 2 et 3 des
aventures d’Alexia Tarabotti, Le
Protectorat de l’ombrelle. Sans honte
et Sans forme m’ont tout autant
emballée que le premier, Sans âme, et
j’ai déjà hâte de lire la suite, qui attend sagement dans ma PAL. L’univers de
Gail Carriger me plaît énormément. Les billets viendront, c’est certain.
C’est le polar qui est le délaissé de ce mois-ci, et pourtant ça avait
commencé sur les chapeaux de roue avec Nous avons
toujours vécu au château de Shirley Jackson. Toutefois, on peut se
demander s’il est judicieux de considérer ce dernier comme un polar…
J’ai
commencé il y a quelques jours La nuit
de Frédéric Jaccaud mais j’ai provisoirement renoncé, un peu rebutée par le
début : ce n’est pas encore son heure et je suis certaine qu’il mérite
d’être abordé au moment propice.
Il y a d’ailleurs eu quelques abandons ces derniers jours (petit
passage à vide), également provisoires : Le chagrin du roi mort de Mourlevat (ben non, je ne l’ai jamais
lu), mais c’est parce que je l’ai prêté à mon cher et tendre qui se trouvait
démuni alors que nous étions loin de toute librairie (et de notre
bibliothèque) ; l’interruption a été fatale à mon envie de poursuivre ma
lecture. Et j’ai arrêté vers la page 130 Les
dieux ne valent pas mieux de Marie Phillips, qui ne m’intéresse pas plus
que ça, qui devrait me faire rire et me laisse de marbre… Une autre fois
peut-être.
Il m’est bien difficile de dire quel livre l’emporte ce mois-ci, riche
en lectures fortes et enthousiasmantes : j’ai du mal à départager les deux
romans de Gail Carriger, le Romain Slocombe (Monsieur le Commandant)… Un tiercé gagnant,
quoi… Trois coups de cœurs sur onze lectures, et deux petites déceptions (le
mot est même trop fort). Un très bon mois, non ? Pour poursuivre, je me verrai bien comme ça, perchée sur un arbre, loin du monde, un peu comme le Baron perché...