Présentation
Comme toujours dans Les petits
riens, nous suivons le quotidien de Lewis Trondheim entre chronique
familiale et aventures professionnelles : Montréal, le Brésil, le chat qui
disparaît, et puis ces improbables séries (les « records »)… Les jours se
suivent et ne se ressemblent pas, et les petits riens remplissent une vie pour
qui veut bien s’en étonner ou s’en émerveiller.
Mon avis
J’aime beaucoup Les petits riens
de Lewis Trondheim : je ne suis pas le blog mais je ne rate jamais la
sortie en librairie. Le tome 6, Deux ou
trois mois d’éternité, vient de sortir et je me suis jetée dessus. J’ai savouré
chaque page. J’aime beaucoup ce mélange entre carnet de voyage, avec des
scènes, des paysages et des rues croqués sur le vif, et chronique du quotidien
d’un dessinateur. Trondheim se représente dans son quotidien professionnel et familial,
c’est drôle, touchant, plein d’autodérision. Certains peuvent se montrer
irrités par les autobiographies graphiques, les jugeant nombrilistes et
autocomplaisantes ; je leur recommande pourtant Les Petits riens de Lewis Trondheim : le détour par la
représentation animalière favorise sans doute la distance, et puis il y a cette
légéreté qui détourne les angoisses, liée à la manière de traiter les sujets
mais aussi, me semble-t-il, à l’aquarelle.
Peut-être que Les petits riens
peuvent déconcerter ceux qui connaissent Lewis Trondheim pour Donjon ou pour Ralph Azham (encore que), mais pour moi qui l’ai découvert il y a
des années avec les Lapinot, c’est un pur régal.
J’ai poursuivi avec L’atelier
Mastodonte, dont je vous reparle très vite…
Pour qui ?
Pour ceux qui aiment, en BD, les chroniques du quotidien.
Le mot de la fin
Un plaisir délicat.
Lewis Trondheim, Les petits
riens. Volume 6 : Deux ou trois mois d’éternité, Delcourt/Shampooing,
2013.
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