Présentation (quatrième de
couverture)
"Etre soi-même
se révèle parfois une faute, ou une erreur. Il y a une grande différence. La
faute est impardonnable, très souvent. L'erreur est rectifiable, si on a le
temps pour soi. Ma mère ne paraissait pas vouloir accorder ce temps à mon père,
ni lui pardonner ".
La disparition troublante d'un homme va changer le regard que ses amis portent sur eux-mêmes, perturber l'équilibre déjà fragile d'une petite communauté qui voit son existence contrariée par un projet de route. Comment saisir les forces qui gouvernent la vie de chacun, et s'en accommoder ? Au-delà d'un roman sur l'amitié et les risques qu'elle fait courir, Maintenant le mal est fait est une réflexion sur la frénésie de notre monde et sur le progrès, sur les rapports complexes que les hommes entretiennent avec la Nature et sur le mal qui en découle.
La disparition troublante d'un homme va changer le regard que ses amis portent sur eux-mêmes, perturber l'équilibre déjà fragile d'une petite communauté qui voit son existence contrariée par un projet de route. Comment saisir les forces qui gouvernent la vie de chacun, et s'en accommoder ? Au-delà d'un roman sur l'amitié et les risques qu'elle fait courir, Maintenant le mal est fait est une réflexion sur la frénésie de notre monde et sur le progrès, sur les rapports complexes que les hommes entretiennent avec la Nature et sur le mal qui en découle.
Mon avis
Je l’attendais avec impatience, celui-là… et au final, je suis réservée.
Pascal Dessaint quitte les rivages du noir, ou plutôt le roman garde
une légère coloration noire, mais bien moins que Les derniers jours d’un homme, précédemment publié hors collection
chez Rivages (puis réédité en poche chez Rivages/Noir), qui était pour moi un
grand roman noir, social, puissant et tragique.
Qu’est-ce qui fait que je n’ai pas adoré Maintenant le mal est fait ? Contrairement à Cathulu, j’ai eu
parfois du mal à me repérer dans les différentes voix narratives, qui est avec
qui, qui est qui… Fatigue de ma part ? Peut-être. Les personnages sont
toutefois nombreux, un peu trop indistincts à mon goût, du moins pour certains.
Cela ne m’a pas empêchée de me laisser porter, mais je guettais parfois les
indices textuels permettant de savoir clairement qui parlait, ou plutôt de
situer le personnage dans cette petite tribu.
Ensuite, j’avoue avoir eu du mal à m’intéresser à ce qui se passait et
ce n’est qu’au milieu du roman que j’ai vraiment adhéré à l’histoire. Cet
aspect est purement subjectif, je ne m’intéresse guère (en littérature) aux
amitiés adultes, à leurs trahisons ou concessions meurtrières, la vraie vie me
suffit sur ce point, merci*. Plus simplement, les personnages ne m’ont pas
touchée. Cependant, j’insiste, c’est purement subjectif.
Je n’ai d’ailleurs pas eu de mal
à aller jusqu’au bout du roman, simplement ce n’est pas mon roman préféré de
cet auteur que j’apprécie énormément.
* Pour la même raison, j’ai du mal à supporter les grands films de
Claude Sautet, comme Vincent, François,
Paul… et les autres. C’est vous dire.
Pour qui ?
Pour ceux qui aiment Vincent,
François, Paul… et les autres ?
Le mot de la fin
Allez voir l’avis de Cathulu, qui a beaucoup aimé.
Pascal Dessaint, Maintenant le mal est fait, Rivages, 2013.
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