jeudi 25 juillet 2013

Gatsby le magnifique de Francis Scott Fitzgerald


Présentation
Nous sommes sur la côte est, dans les années folles. Le narrateur a pour voisin Jay Gatsby, qui donne dans sa superbe maison de Long Island des fêtes éblouissantes où se presse toute la bonne société de New York. Pourtant, les rumeurs courent sur ce beau millionnaire, qui garde quant à lui les yeux rivés sur l’autre rive, là où vit la belle Daisy Buchanan.

Mon avis
J’ai lu Gatsby le magnifique lorsque j’avais 15 ans, autrement dit il y a longtemps. J’avais adoré. A ma grande surprise, j’ai eu un début laborieux pour cette relecture qui, des années après, était une redécouverte. Je trouvais ça lent, nécessaire, mais lent… Ensuite, j’ai dévoré le roman, heureusement. Mon enthousiasme est modéré, plus qu’à 15 ans (mais à l’époque j’aimais tout ce que je lisais), je ne sais pourquoi. A dire vrai, je crains que Francis Scott Fitzgerald n’y soit pas pour grand-chose : j’ai eu du mal à supporter la traduction, son usage du subjonctif imparfait et surtout, surtout, son abus de passé simple dans les dialogues… Il faudrait que je lise le texte en anglais, peut-être y trouverais-je une certaine affectation (quelqu’un a-t-il lu Gatsby en VO ?), mais une chose est certaine : le passé simple est de trop dans les dialogues. J’ai gardé ma vieille édition des années 1980, mais j’aurais peut-être dû acheter la récente et nouvelle traduction.
Reste la force des personnages, l’immense mélancolie qui se dégage de ce récit, la dimension tragique de Gatsby. Le moment le plus terrible pour moi est celui des funérailles, lorsque toute la solitude du personnage éclate, toute l’hypocrisie d’une classe sociale aussi.

Francis Scott Fitzgerald, Gatsby le magnifique (The Great Gatsby), Livre de Poche, 1985. Publication originale : 1925.

J’ai laissé le volume dans la maison familiale sans avoir pris la précaution de noter le nom de traducteur… désolée !

3 commentaires:

keisha a dit…

Bien m'en a pris, je l'ai lu en VO, récemment.
Mon billet
http://enlisantenvoyageant.blogspot.fr/search/label/lu%20en%20VO

Le fait est que ce genre de roman n'aime pas la traduction...

Deuzenn a dit…

C'est un souvenir de lecture pour moi aussi mais j'avais tenté la VO à l'époque. Disons que l'écriture est très "smart" mais je n'ai pas ressenti l'affectation dont tu parles au sujet de la traduction. Et finalement, j'en garde un bon souvenir.

Tasha Gennaro a dit…

@ Keisha : oui, je pense que tu as bien fait de le lire en VO! Merci pour le lien!
@ Deuzenn : j'imagine que c'est tout de même ce qu'a essayé de rendre le traducteur, mais je trouve ça raté... Ceci dit, une fois cette (re)lecture achevée, il ne me reste que le meilleur!