En septembre, j’avais lu et apprécié le roman de Jennifer Egan, Qu’avons-nous fait de nos rêves ?
Cependant, ma lecture en ebook avait été ternie par la mauvaise qualité
du format epub : certains chapitres, qui correspondent au journal intime
d’Alison, au format diaporama, étaient tronqués sur les côtés, et ce, quel que
soit mon choix de mise en page, quelle que soit la taille que je choisissais.
Une page défaillante
J’avais laissé un message sur un formulaire de contact trouvé sur le site des
éditions Stock pour signaler cette défaillance de conception. Silence total. Un peu furibonde, j’avais adressé le 29 octobre un
bon vieux courrier postal (en recommandé, damned !) aux éditions Stock. Silence
itou. N'ayant pas de pigeon voyageur, j'ai jeté l'éponge.
Grosse colère de ma part et immense déception face à cette prestigieuse
maison d’édition.
Je m’interdisais depuis lors d’acheter des romans publiés par Stock,
alors même qu’était lancée chez eux une collection de romans noirs susceptible
de m’intéresser.
Et puis (roulements de tambour), surprise !
Hier, je découvre dans ma boîte
aux lettres une enveloppe en provenance des éditions Stock. Elle contient une
lettre manuscrite d’une personne travaillant chez Stock, me disant qu’on vient
de lui transmettre mon courrier (daté de la fin octobre, je le rappelle) :
elle ignore si quelqu’un m’a répondu et « dans le doute »,
m’écrit. Mon courrier avait à sa réception été transmis au service de fabrication,
qui a rapidement « réparé » le fichier défaillant, ce qui fait que je
peux le télécharger à nouveau et bénéficier de la version ainsi mise à jour.
Elle me présente les excuses de Stock et m’envoie une nouvelle de Jennifer
Egan, La boîte noire.
J’ai téléchargé une nouvelle fois (sur le site marchand où j’avais fait
mes emplettes) le roman de Jennifer Egan : en effet, la mise en ligne est
datée d’octobre 2012, ce qui semble confirmer qu’il y a nouvelle mise en
ligne ; et oui, je viens de le vérifier, tout est en ordre, les chapitres
incriminés apparaissent en entier, comme il se doit.
Je vais écrire un petit mot à cette personne chez Stock pour la
remercier : tout cela est venu bien tard, mais au final, j’ai le roman tel
qu’il doit être lu, un petit geste (la nouvelle) et le plaisir de voir que
quelqu’un a finalement pris un moment pour me répondre. Je n’y comptais plus.
C’est une heureuse surprise.
Merci à Stock, merci à cette personne.
4 commentaires:
Une mésaventure de ce type qui se termine bien, ça fait plaisir, ce n'est pas si souvent.
SUPER !
ça fait plaisir de voir qu'il y a, quelque part dans cette belle maison d'édition, des gens sérieux... enfin au moins une personne, qui a pris la peine de revenir vers toi alors que tes courriers avaient sans doute servi à améliorer le "produit". Dans de grosse boîtes comme celle-ci, il y a sûrement des problèmes de suivi, heureusement que certains font très bien leur boulot !
Une jolie histoire, qui se termine bien!
@ In Cold Blog et Keisha : oui, une mésaventure qui finit par un heureux dénouement, pas fréquent, ça fait du bien!
@ Brize : j'ai fureté un peu, la personne qui m'a écrit semble être une toute jeune assistante, j'apprécie son sérieux. Et j'ai un autre cas en tête où le signalement fait par le vendeur à l'éditeur n'a servi à rien. Le vendeur a fini par me rembourser, mais je n'ai jamais lu le roman, refusant obstinément de l'acheter dans sa version papier (je suis sottement butée, parfois).
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