Présentation
Alexia est désormais mariée à Lord Maccon. Au fil de ces deux tomes,
elle va avoir affaire à des fantômes exorcisés ou à exorciser, des soldats qui
ont investi son parc, des vampires qui ont juré de la tuer, des Templiers
mutiques, et quelques autres créatures étonnantes.
Mon avis
Que dire et par quoi commencer? Peut-être parce qu’on pourrait objecter
à la lecture de Gail Carriger et de son Protectorat
de l’ombrelle: c’est une lecture légère, plutôt une lecture de fille sans
doute, de la bit-lit qui n’évite pas tout à fait certaines facilités dans
l’intrigue, parfois un poil prévisible.
C’est dit et maintenant je peux passer à l’essentiel pour moi :
l’immense plaisir que j’ai à lire cette série! J’ai retrouvé avec une joie
immense Alexia Tarabotti, héroïne quelque peu atypique, pas très jolie, un peu
trop enveloppée, au comportement parfois inconvenant pour une lady. Le plaisir
tient aussi à tous les autres personnages, qu’ils soient ou non
récurrents : de lord Maccon à lord Akeldama en passant par Ivy, tous sont
attachants, hilarants, indispensables. Il y a donc ces personnages, les
dialogues surprenants, les situations ébourrifantes.
Mais il y a aussi l’univers déployé par Gail Carriger, bourré d’idées
et de fantaisie. On est là dans de la bit-lit mâtinée de steampunk, j’aime
beaucoup l’utilisation des machines, des automates en tous genres (les
coccinelles tueuses !). Je ne suis pas assez compétente pour dire si c’est
vraiment original, mais ce que je sais, c’est que c’est moins sérieux que le
steampunk que je connaissais (lectures lointaines) et beaucoup plus amusant ET
intéressant que la bit-lit que j’ai lue (dernier roman en date : Vampire et célibataire, sympathique mais
moins intéressant). Que se passe-t-il dans ces deux tomes ? Je ne veux pas
vous gâcher le plaisir de la découverte : Alexia et son mari s’aiment et
se disputent (Alexia va même être bannie), lord Akeldama va perdre son drone
adoré, lord Maccon va retrouver son clan d’origine et ça ne va pas aller tout
seul, on fera un petit tour en dirigeable, on croisera une Française modiste
habillée en homme et des Templiers pas super rigolos, et j’en passe et des
meilleures.
Que voulez-vous ? Il y a des plaisirs simples dont il est
difficile de se passer, Le Protectorat de
l’ombrelle m’offre sa légèreté sans me donner l’impression d’être
écervelée, et ça, c’est précieux. Je ne remercierai jamais assez mon amie C. de
m’avoir fait découvrir cette série.
Pour qui ?
Pour les amateurs de bit-lit sympathique et originale, pour ceux qui
aiment les romans victoriens atypiques.
Le mot de la fin
Mordant.
Gail Carriger, Sans forme (Le protectorat de l’ombrelle 2), Orbit,
2011. Titre original : Changeless
(The Parasol Protectorate 2), 2010.
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Sylvie Denis. Disponible en Livre de
Poche (2013).
Gail Carriger, Sans honte (Le protectorat de l’ombrelle 3), Orbit,
2012. Titre original : Blameless
(The Parasol Protectorate 3), 2010.
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Sylvie Denis.
4 commentaires:
Je ne suis pas fan de bit-lit en général mais comme je te l'avais déjà dit, ceux-ci me tentaient bien et ton avis achève de me convaincre. Je vais donc aller les ajouter à ma PAL... Sans honte!! ;-)
Je ne suis pas du tout fan de bit-lit non plus, je pense que tu peux essayer! Tu me diras! Littérature de pur divertissement et des fois, ça fait du bien!
Il te faudra lire le dernier tome, car les personnages secondaires ne sont jamais oubliés, notamment l'homme qui se trouve toujours près de son alpha de Lord Maccon, et puis j'ai beaucoup aimé l'évolution du couple principal, on les quitte à regret, mais avec sérénité. Cette série est un pur bonheur, certes de filles, mais on s'en fout drôlement si on est des nenettes!!!
Tu as raison, on s'en fiche! Je viens de terminer le tome 4, c'était drôlement bien.
Enregistrer un commentaire