samedi 4 août 2012

La Déclaration de Gemma Malley


Présentation (extrait 4ème de couverture)
« Angleterre, 2140.
Les adultes peuvent choisir de ne plus mourir s’ils renoncent à faire des enfants. Anna vit depuis presque toujours au Foyer de Grange Hall, un pensionnat pour les Surplus, des enfants qui n’auraient pas dû naître, des enfants dont les parents ont défié la loi en les mettant au monde. Anna n’a plus de parents désormais. Confinée dans l’enceinte du pensionnat, elle travaille très dur, pour effacer leur faute.
Anna a tout oublié de son passé.
Jusqu’au jour où arrive un jeune garçon qui semble la connaître. Mais qui est ce Peter ? Pourquoi ne la laisse-t-il  pas tranquille ? Et pourquoi elle, Anna, se sent-elle soudain si troublée ?
A travers l’incroyable histoire d’Anna, et au fil de son carnet, son seul confident, un roman bouleversant sur la vitalité de l’adolescence. »

Mon avis
Cela faisait des années que j’entendais parler de ce roman, qui avait conquis les adolescents ET les adultes (notamment les profs, les bibliothécaires, les professeurs documentalistes). Il attendait sur mes étagères depuis…ouh ! cinq ans… et le moment est enfin venu de le lire. Avais-je trop d’attentes ? En tout cas, sans être franchement déçue, je n’ai pas été enthousiasmée. OK, je trouve le roman bien construit et bien écrit. Mais :
- il ne m’a pas touchée ; je suis restée un peu froide face au personnage d’Anna, je n’ai pas été bouleversée comme de nombreux lecteurs l'ont été ;
- j’ai trouvé les événements bien trop prévisibles. Je dois préciser que c’est une dystopie très classique, et c’est là que le bât blesse pour moi. En effet, sans être très connaisseuse du genre, j’en ai lu un certain nombre ; La Déclaration est une dystopie sympathique, mais finalement assez convenue. Je ne mets rien de péjoratif dans cette phrase, c’est un constat : le roman a tout pour séduire de jeunes lecteurs, et c’est tant mieux. Pour des moins jeunes (hum hum !), ayant lu des dystopies (et certaines éblouissantes), c’est moins intéressant, mais je me trompe peut-être.
En revanche, j’ai été sensible au propos du roman : cette société qui cherche la vie éternelle et qui a peur de sa jeunesse offre de troublants échos avec notre monde, cet aspect dystopique est bien fichu, je l’admets !

Pour qui ?
Des lecteurs désireux de découvrir le genre de la dystopie. De toute façon, il est certain que le roman a trouvé son public depuis longtemps J

Le mot de la fin
Pas convaincue.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

En même temps ce roman s'inscrit dans une longue tradition littéraire anglaise, la description de l'orphelinat en est un parfait exemple...à sa sortie le livre m'avait emballée, j'ai été nettement moins convaincue par le 2ème tome un brin genre réchauffé! Mais je continue de vanter l'immense plaisir lecture procuré par ce roman. A lire du même auteur, Sentiment 21, effrayant, froid avec une héroïne pleine de faiblesses et sensible à la complexité de nos sentiments.

Tasha Gennaro a dit…

Intéressant ce que tu dis sur la tradition littéraire anglaise, je n'avais pas envisagé les choses comme ça! Et je retiens l'avis positif sur Sentiment 21, merci!!

Alicia a dit…

J'espère que je serai plus convaincue que toi lorsque je le lirai ^^

Tasha Gennaro a dit…

La plupart des lecteurs ont aimé, donc il n'y a pas de raison. Je pense que mes attentes étaient trop fortes, et que j'ai été déçue pour cette raison!