Présentation (extrait 4ème
de couverture)
« Angleterre, 2140.
Les adultes peuvent choisir de ne plus mourir s’ils renoncent à faire
des enfants. Anna vit depuis presque toujours au Foyer de Grange Hall, un
pensionnat pour les Surplus, des enfants qui n’auraient pas dû naître, des
enfants dont les parents ont défié la loi en les mettant au monde. Anna n’a
plus de parents désormais. Confinée dans l’enceinte du pensionnat, elle
travaille très dur, pour effacer leur faute.
Anna a tout oublié de son passé.
Jusqu’au jour où arrive un jeune garçon qui semble la connaître. Mais
qui est ce Peter ? Pourquoi ne la laisse-t-il pas tranquille ? Et pourquoi elle, Anna,
se sent-elle soudain si troublée ?
A travers l’incroyable histoire d’Anna, et au fil de son carnet, son
seul confident, un roman bouleversant sur la vitalité de l’adolescence. »
Mon avis
Cela faisait des années que j’entendais parler de ce roman, qui avait
conquis les adolescents ET les adultes (notamment les profs, les
bibliothécaires, les professeurs documentalistes). Il attendait sur mes
étagères depuis…ouh ! cinq ans… et le moment est enfin venu de le lire.
Avais-je trop d’attentes ? En tout cas, sans être franchement déçue, je
n’ai pas été enthousiasmée. OK, je trouve le roman bien construit et bien
écrit. Mais :
- il ne m’a pas touchée ; je suis restée un peu froide face au
personnage d’Anna, je n’ai pas été bouleversée comme de nombreux lecteurs l'ont
été ;
- j’ai trouvé les événements bien trop prévisibles. Je dois préciser
que c’est une dystopie très classique, et c’est là que le bât blesse pour moi.
En effet, sans être très connaisseuse du genre, j’en ai lu un certain
nombre ; La Déclaration est une
dystopie sympathique, mais finalement assez convenue. Je ne mets rien de
péjoratif dans cette phrase, c’est un constat : le roman a tout pour
séduire de jeunes lecteurs, et c’est tant mieux. Pour des moins jeunes (hum
hum !), ayant lu des dystopies (et certaines éblouissantes), c’est moins
intéressant, mais je me trompe peut-être.
En revanche, j’ai été sensible au propos du roman : cette société
qui cherche la vie éternelle et qui a peur de sa jeunesse offre de troublants
échos avec notre monde, cet aspect dystopique est bien fichu, je
l’admets !
Pour qui ?
Des lecteurs désireux de découvrir le genre de la dystopie. De toute
façon, il est certain que le roman a trouvé son public depuis longtemps J
Le mot de la fin
Pas convaincue.
4 commentaires:
En même temps ce roman s'inscrit dans une longue tradition littéraire anglaise, la description de l'orphelinat en est un parfait exemple...à sa sortie le livre m'avait emballée, j'ai été nettement moins convaincue par le 2ème tome un brin genre réchauffé! Mais je continue de vanter l'immense plaisir lecture procuré par ce roman. A lire du même auteur, Sentiment 21, effrayant, froid avec une héroïne pleine de faiblesses et sensible à la complexité de nos sentiments.
Intéressant ce que tu dis sur la tradition littéraire anglaise, je n'avais pas envisagé les choses comme ça! Et je retiens l'avis positif sur Sentiment 21, merci!!
J'espère que je serai plus convaincue que toi lorsque je le lirai ^^
La plupart des lecteurs ont aimé, donc il n'y a pas de raison. Je pense que mes attentes étaient trop fortes, et que j'ai été déçue pour cette raison!
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