Présentation (quatrième de
couverture)
Comme chaque été, Madeleine est forcée de travailler dans l’immonde
restaurant, Le Cochon hurleur, de son
détestable oncle, monsieur Lard. Mais un jour elle découvre par hasard
l’épicerie la plus mystérieuse de Paris. La boutique est tenue par Madame
Pamplemousse, et cette dame prépare les plus étranges, les plus délectables,
les plus exceptionnels, les plus époustouflants délices au monde…
Mon avis
C’est une lecture charmante. J’ai d’abord été attirée par le livre lui-même,
que je trouve très beau : la couverture ne trompe pas sur la marchandise,
les illustrations intérieures de Sue Hellard sont délicates et accompagnent
très bien le récit de Rupert Kingfisher. L’histoire elle-même, un conte
merveilleux, devrait combler les jeunes lecteurs, tout comme il m’a fait passer
un bon moment. Tous les ingrédients (si j’ose dire !) sont là : une jeune
fille qui s’apparente à une orpheline tant elle est délaissée par ses parents,
l’oncle qui remplace sans peine la marâtre des contes d’antan, le talent
culinaire de Madeleine qui rappelle les dons des héroïnes de contes de fée, la
mystérieuse Madame Pamplemousse, mi-fée, mi-sorcière, et la pincée de
surnaturel avec le chat de Madame Pamplemousse.
Les adultes le liront d’une traite, c’est un récit bref, qui enchaîne
les péripéties à un rythme soutenu sans traîner en longueur. Pas le temps pour
le jeune lecteur d’avoir trop peur pour Madeleine, donc. Tous les codes sont
là, rassurants et bien utilisés : le méchant est châtié comme il se doit,
l’héroïne est reconnue à sa juste valeur. La fin ouvre sur une suite possible
(deux autres volumes attendent le lecteur charmé), tout est bien qui finit
bien…
J’ignore si je lirai la suite des aventures de Madeleine et de Madame
Pamplemousse : on s’adresse ici à un jeune public, il m’est difficile
d’être captivée, tout de même. En revanche, je recommanderai sans l’ombre d’une
hésitation ce livre à de jeunes lecteurs et lectrices amateurs de jolis contes
et de cuisine.
Pour qui ?
De jeunes lecteurs : à vue de nez je dirais dix ans, mais on peut
se laisser charmer plus tard…
Le mot de la fin
Délicieux !
Rupert Kingfisher (auteur) et Sue Hellard (illustratrice), Madame Pamplemousse et ses fabuleux délices
(Madame Pamplemousse and Her Incredible Edibles),
Albin Michel Jeunesse, 2012 (8,50 €). Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par
Valérie Le Plouhinec. Publication originale : Bloomsbury Publishing Plc,
2008.
1 commentaire:
Je rejoins ta jolie critique, ce livre est plein de charme!
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