mercredi 24 juillet 2019

La briscola à cinq de Marco Malvaldi


Présentation éditeur
Dans un village près de Livourne, en Toscane, un jeune homme découvre dans une poubelle le cadavre d’une adolescente, Alina Costa. Il se rend dans l'établissement le plus proche pour appeler les secours et tombe sur le BarLume, tenu par Massimo. Et voilà que ce trentenaire fantasque, râleur et bon enfant, amoureux de la nourriture italienne, se retrouve enquêteur malgré lui ! Mais il pourra compter sur les quatre habitués du bar, une bande d’octogénaires originaux qui se retrouvent pour jouer aux cartes, fuir leur femme et échanger leurs avis sur « l’affaire Alina ».

Ce que j'en pense
Je furetais sans but sur le site de 10/18 et la page Grands Détectives quand je suis tombée sur le titre La briscola à cinq. L'auteur, Marco Malvaldi, m'était totalement inconnu, mais l'argument du roman me plaisait bien. Je suis ravie de ma découverte! Comment vous dire? Côté intrigue policière, rien de fulgurant, et j'avais soupçonné que le personnage s'avérant être le coupable faisait un bon suspect, puisque insoupçonnable de prime abord. Ce n'est donc pas là que réside le plaisir de la lecture. Non, c'est dans l'ambiance, les dialogues, les personnages, que se trouve l'immense saveur de ce bonbon italien. La scène d'ouverture avec découverte du cadavre est saisissante et drôle, et j'ai été embarquée d'emblée! Massimo est assez irrésistible, les petits vieux qui campent dans son bar tout au long de la journée sont hilarants de mauvais esprit et d'irrévérence, les dialogues font mouche. Les règles imposées par Massimo quant aux boissons délivrées dans son bar sont très drôles : quand servir ou non un apéritif, un capuccino, parce qu'on n'est pas là pour faire n'importe quoi, hein! Fusco, le commissaire obtus, donne lieu à quelques scènes croquignolesques, et tous les personnages, même aperçus rapidement (Okay par exemple ou les physionomistes de la boîte de nuit) sont soignés. J'ai beaucoup souri, ri parfois, et j'ai trouvé le roman trop court. Il y en a un deuxième paru chez 10/18, vous pensez bien que je vais me jeter dessus sans tarder, en croisant les doigts pour les parutions se poursuivent en français. 

Marco Malvaldi, La briscola à cinq (La briscola in cinque), Christiant Bourgois - 10/18 Grands Détectives, 2014. Traduit de l'italien par Nathalie Bauer.

2 commentaires:

Electra a dit…

j'aime bien quand on fait ce genre de découverte un peu par hasard ! je ne suis pas du tout friande des romans italiens (je suis déçue à chaque fois) mais tu me tentes, si je le croise, je tenterai le coup

Tasha Gennaro a dit…

Je dois admettre que j'ai un faible pour le polar italien, depuis assez longtemps. Et c'était très agréable de faire cette découverte de hasard.