lundi 16 mars 2015

Tout est possible mais rien n'est sûr de Lucile Gomez


Présentation (éditeur)
Ses études terminées, Vétille déborde d'énergie et d'envies. Sauver la planète, vivre du dessin sans se faire exploiter... Blottie contre son amoureux, entourée par ses amis, la jeune femme est convaincue qu'un monde meilleur est possible. Mais, de jobs ingrats en stages précaires, ses idéaux de jeunesse vont être mis à mal par le monde des adultes. Heureusement, la nuit, il est permis de rêver...

Ce que j’en pense
Ne vous laissez pas abuser par le trait rond, qui fait penser à certains univers girly. Si cet album se centre sur une jeune femme, il n’y a rien de fifille ici, et aucune histoire d’accomplissement par l’amûûr… Non, Lucile Gomez livre un récit assez sombre, le portrait d’une génération, ou d’une partie d’une génération, à l’heure des choix, mise à l’épreuve par une société qui veut bien se servir d’eux mais certainement pas les reconnaître pour ce qu’ils apportent, et encore moins les rémunérer. Le scénario est intéressant, le récit bien mené, et Lucile Gomez sait éviter les facilités. J’ai suivi avec intérêt les saisons qui structurent l’album et les premiers pas dans la vie de Vétille, jeune femme attachante. 
Mais j’ai surtout été convaincue par le sens graphique de Lucile Gomez: le propos est servi par des planches élégantes et qui fourmillent d’idées. J’ai vraiment été bluffée par le talent de dessinatrice de Lucile Gomez, dont je suivrai dorénavant le travail avec intérêt. 
Il n’est pas question que je cite des noms de dessinatrices juste pour les dévaloriser, mais quand j’ai refermé Tout est possible mais rien n’est sûr, j’ai repensé à un certain album dont le dessin est assez proche, un dessin que j’aime, d’ailleurs, mais qui n’a pas le quart de l’inventivité et du savoir-faire graphique de celui-ci, et qui surtout, n’a rien à dire. Il est des comparaisons qui ne pardonnent pas. 

Pour en lire des extraits, allez sur le site de Lucile Gomez, par exemple à cette page


Lucile Gomez, Tout est possible mais rien n’est sûr, Delcourt, 2015.

3 commentaires:

Brize a dit…

Hors sujet mais tant pis : j'adore ta nouvelle bannière !

Tasha Gennaro a dit…

Merci!!! :-) En revanche, impossible de retrouver le site où je l'ai empruntée (shame on me)...

Melliane a dit…

Je ne connaissais pas du tout mais j'avoue que c'est intrigant surtout si ai final l'histoire est différente de ce que la couverture laisse supposer.