dimanche 3 février 2013

Dark Eyes de William Richter



Présentation
Wally a grandi dans les beaux quartiers de New York mais elle est aujourd’hui en rupture familiale. Cette adolescente d’origine russe, qui a été adoptée par un couple d’Américains, ne parvient plus à communiquer avec sa mère et préfère vivre dans la rue. En quête de ses origines, elle déchaîne rapidement des évènements qu’elle ne maîtrise pas et se retrouve en danger.

Ce que j’en ai pensé
En voyant le livre, j’étais partagée : une référence au personnage de Stieg Larsson, Lisbeth Salander, un argument accrocheur (« Pour sauver sa peau, elle doit tuer son père ») ; oui mais… du papier gaufré, un thriller s’annonçant comme un « page turner »…
Au final, mon impression reste partagée : je pense que le roman peut plaire à des ados, il leur propose un groupe de personnages attachants, une intrigue relativement complexe menée sur un rythme haletant. Néanmoins, je n’ai guère pris de plaisir à lire ce roman. Disons-le tout net : Wally a beau être une héroïne, elle n’a rien à voir avec Lisbeth Salander, et même dans son style, elle ne m’a pas semblé très crédible. L’intrigue ne m’a pas passionnée non plus, et certains éléments sont invraisemblables. Mais admettons que je fasse la fine bouche… Somme toute, il y a bien trop de procédés que je n’aime pas : rebondissements incessants, justification a posteriori d’évènements tirée par les cheveux, goût immodéré des renversements de situations… Bref, ce qui fait le sel du thriller pour certains et qui me laisse de marbre face au genre.

Pour qui ?
Pour les ados qui aiment le thriller.

Le mot de la fin
Bof bof.

William Richter, Dark Eyes (Dark Eyes), Albin Michel/Wizz, 2013. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Raphaële Eschenbrenner. Publication originale : Penguin Young Readers Group, 2012.

2 commentaires:

Loo a dit…

Alors je vais peut-être passer mon tour car j'ai passé l'âge.

Tasha Gennaro a dit…

C'est ce que j'aurais dû faire!