jeudi 16 juillet 2020

Le disparu de Larvik de JØRN LIER HORST


Présentation éditeur
À Larvik, l’été est là. Six mois se sont écoulés depuis la disparition de Jens Hummel et son taxi sans qu’aucun indice n’ait permis de faire avancer l’enquête de Wisting. Sa fille, Line, est revenue s’installer dans cette jolie ville côtière, à deux pas de chez lui, et elle profite de son congé maternité pour retaper la maison qu’elle vient d’acheter.
Coup sur coup, deux événements surviennent qui offrent à Wisting une nouvelle piste à suivre. Mais les fils que son équipe et lui tirent viennent fragiliser une autre affaire dont le procès doit commencer sous peu. Affrontant les réticences de sa hiérarchie, et malgré l’imminence de l’accouchement de Line, Wisting suit jusqu’au bout son instinct de flic.


Ce que j'en pense
Moi ce que j'aime avec JØRN LIER HORST, c'est que je sais que je vais avoir du solide, du bien mené, de la belle ouvrage. C'est aussi du classique, donc si vous voulez être chamboulé, passez votre chemin. 
Il y a d'abord le plaisir de retrouver le personnage de Wisting, qui s'apprête à devenir grand-père, et dont j'aime l'air bonhomme, la tranquillité, la rectitude. Il a ce côté instinctif et obstiné, il n'est pas spectaculaire, il fait juste son travail, et bien. 
Ensuite on retrouve une intrigue solide, suffisamment tordue pour tenir jusqu'au bout, sans invraisemblance. La construction est impeccable, on avance sans tambour ni trompettes, et mine de rien, l'auteur, via son personnage, pointe les insuffisances d'une instruction bâclée. Oh ce n'est pas du grand polar social, non, mais c'est tout de même un roman qui s'efforce de ne pas idéaliser cette société et cette petite ville, qui comporte son lot de criminels, de pourris et de pauvres types. 
Je trouve que comme pour Noyade, c'est malin de la part de la Série noire de sortir ce titre pour l'été : c'est une lecture prenante, divertissante et parfaite pour passer un bon moment. 

JØRN LIER HORST, Le disparu de Larvik (Blindgang), Gallimard Série Noire, 2020. Traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier. 

1 commentaire:

keisha a dit…

C'est pour moi, ça, j'aime du classique bien fait