samedi 4 juillet 2020

Un bilan pour juin 2020


Le mois de juin est placé sous les auspices du seul polar : roman noir essentiellement, polar pour de rire, forme borderline du noir aussi. 
Le moins "roman noir" fut L'enfer commence avec elle de John O'Hara (éditions de l'Olivier), chroniqué en ces pages. 
Le polar pour de rire fut Derniers mètres jusqu'au cimetière, de Antti Tuimainen, sympathique lecture qui ne m'a cependant pas plus emballée que ça (peut-être n'étais-je pas d'humeur). 

Côté roman noir, que du bon, du très bon, de l'excellent. 
Si vous voulez un roman noir qui exhume un sale moment de l'Histoire, lisez Aux vagabonds l'immensité, de Pierre Hanot, à La Manufacture de Livres. J'en ai pensé la même chose que Jean-Marc Laherrère, allez donc voir sa chronique ici (clic). 
Si vous avez envie de roman noir avec beaucoup d'humanité, du girl power et de la noirceur tout de même, lisez William Boyle et L'amitié est un cadeau à se faire, chez Gallmeister, c'est un bijou. 

J'aurais bien du mal à dégager un roman parmi les suivants, car tous m'ont sidérée par leur beauté, leur force, leur regard sur notre monde : 
Autopsie des ombres de Xavier Boissel, chez Inculte, dont je vous ai parlé : une écriture superbe, une vision tragique. 
Zippo de Valentine Imhof, au Rouergue noir, dérangeant et magnifique. 
Et deux pépites chez Inculte, dont je vais vous reparler dans les jours à venir : King County Sheriff de Mitch Cullin, un uppercut paru il y a quelques années, et un OVNI littéraire ; un des deux titres qui lancent la collection Noir chez Inculte, Nous errons dans la nuit dévorées par le feu, de Jules Grant, qu'il faut absolument découvrir notamment pour en finir avec les conneries machistes (véhiculées aussi par certaines femmes) sur la fragilité féminine et les demoiselles en détresse. 

Le mois de juillet démarre moins fort, mais je vais changer ça. 



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