mercredi 27 avril 2016

Le restaurant de l'amour retrouvé de OGAWA Ito


Présentation (éditeur)
Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d’un chagrin d’amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l’art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière. Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.

Ce que j’en pense
Mon avis est finalement assez mitigé sur ce roman. Je vais commencer par ce que je n’ai pas aimé : le récit de la relation avec la mère. Ou plutôt, son évolution très convenue. Je comprends la nécessité narrative de la réconciliation, mais ses modalités m’ennuient. Je ne peux en dire plus sans spoiler, mais disons que les révélations en cascade sont pour moi, abracadabrantes pour certaines, d’une banalité romanesque affligeante pour d’autres…
En revanche, j’ai trouvé chouette l’évocation du rapport à la nature qu’entretient cette jeune femme, à travers sa cuisine. Elle retrouve en retournant sur les lieux de son enfance une relation viscérale au monde végétal (plus particulièrement), et sa façon de cuisiner est également d’une grande force pour le lecteur. Et puis les personnages qui l’entourent sont dépeints avec une grande humanité, c’est très beau.
Est-ce que cela sera assez pour que je prête attention à d’autres titres de cet auteur ? Non, malheureusement…

Ito Ogawa, Le restaurant de l’amour retrouvé (Shokudô katatsumuri), Philippe Picquier, 2013. Traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako. Publication originale : 2008.





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