samedi 4 avril 2020

Bilan pour mars 2020

By Bomdesignz

Ce mois de mars a été fructueux, pour plusieurs raisons : 
- de nombreuses sorties en roman noir et polar, parce que Quais du polar (snif) a sur les parutions de fiction criminelle le même effet que le festival d'Angoulême sur la BD... Donc beaucoup d'acquisitions pour moi.
- une semaine de vacances pour moi à la charnière de février et de mars, où j'ai soufflé et lu.
- le confinement : si pour moi le travail ne s'est pas interrompu (seulement adapté), je gagne du temps de lecture malgré tout, parce que je ne m'éparpille pas, que je ne me déplace pas. Certains jours (nous sommes le 4 avril au moment où je rédige ces lignes), je ne peux pas lire, parce que je suis trop fatiguée ou parce que je suis trop angoissée, mais les faits sont là : je lis pas mal. 

Et quel mois de lecture, quasiment que du très bon, et pas mal d'exceptionnel! 15 romans lus. 
Je ne suis sortie des polars et romans noirs que pour un roman Young Adult (pour le boulot) et pour un "paranormal romance". Je n'en avais pas lu depuis des siècles, et La piste des éclairs de Rebecca Roanhorse m'a offert un bon moment de détente, sur fond de chamanisme, avec une ambiance un peu Mad Max. 
Pour le reste, rien d'autre que du noir et du polar, avec des facettes très différentes.
Trois romans noirs à la lisière du genre, que d'aucuns pourront lire sans avoir le sentiment de lire de la littérature de genre: le superbe Vanda de Marion Brunet, le sympathique Sugar Run de Mesha Maren, l'entêtant et magnifique Inconstance des souvenirs tropicaux de Nathalie Peyrebonne (billet prévu en post-déconfinement). 
Du polar plus classique, parfois imparfait - Fragile est la nuit de Angelo Petrella - ou proche de l'énigme - Le dévouement du suspect X de Keigo Higashino - sans parler du très très bon Mort à Florence de Marco Vichi, et de l'excellent - La Cité des rêves de Wojciech Chmielarz. 
Du noir très politique, avec la clôture magistrale de la trilogie de Frédéric Paulin, La Fabrique de la terreur.
Du noir féroce et jubilatoire avec Joueuse de Benoît Philippon, Richesse oblige d'Hannelore Cayre et Fin de siècle de Sébastien Gendron.
Du noir en forme d'hommage ou de pas de côté avec Chevrolet Impala de Michèle Astrud et Du rififi à Wall Street de Vlad Eisinger (Antoine Bello). 

Mon top 5 du mois : 
La Fabrique de la terreur de Frédéric Paulin
Inconstance des souvenirs tropicaux de Nathalie Peyrebonne
La Cité des rêves de Wojciech Chmielarz
Joueuse de Benoît Philippon
Vanda de Marion Brunet

1 commentaire:

Electra a dit…

eh ben ! moi je dois être à 6 livres ! tu as de la chance. Le télétravail me fatigue et du coup je bosse plus (je me dis pas de déplacement donc plus de temps pour bosser) du coup j'avale les heures.. et je sors mon chien et voilà je lis beaucoup moins. En attendant, tu t'es fait plaisir et c'est le principal ! tu as tellement de recommandations que je ne peux plus suivre !!! je te souhaite un mois d'avril aussi bon !