samedi 31 décembre 2016

La femme au carnet rouge d'Antoine Laurain



Présentation éditeur
La femme au carnet rouge Un soir à Paris, une jeune femme se fait voler son sac à main. Laurent le découvre le lendemain, abandonné dans la rue, tout près de sa librairie. S'il ne contient plus de papiers d'identité, il recèle encore une foule d'objets qui livrent autant d'indices sur leur propriétaire : photos, notes, flacon de parfum... Désireux de la retrouver, l'homme s'improvise détective. À mesure qu'il déchiffre le carnet rouge contenant les pensées secrètes de Laure, le jeu de piste se mue en une quête amoureuse qui va bouleverser leurs vies. Orchestrant avec humour coïncidences et retournements de situation, Antoine Laurain signe une délicieuse comédie romantique qui rend hommage au besoin de merveilleux sommeillant en chacun de nous.

Ce que j’en pense
C’est gagnée par vos avis positifs que j’ai décidé de lire La femme au carnet rouge d’Antoine Laurain, auteur dont j’avais entendu parler mais que je n’avais jamais lu. Je recherchais une lecture rapide (nombre de pages) et un tant soit peu réconfortante. J’ai été comblée. Que m’importe que l’intrigue soit cousue de fil blanc, que m’importe que l’issue soit prévisible, j’ai aimé me réchauffer au coin de cette histoire qui fait le pari d’une romance sans première rencontre, qui au contraire diffère la rencontre jusqu’aux dernières pages. J’ai aimé les personnages, à commencer par ce librairie curieux qui se retrouve embarqué au gré d’un quiproquo dans une histoire qui le dépasse un peu. J’ai aimé le cocon de ce quartier, de la librairie à l’atelier en passant par l’appartement de l’absente. J’ai aimé la scène cocasse avec Patrick Modiano : on le voit, on l’entend, c’est amusant et un peu magique…
Alors non, La femme au carnet rouge n’est pas un grand livre, mais c’est un livre qui fait du bien, qui vous embarque et vous fait oublier la grisaille environnante, et nom de Zeus, c’est déjà beaucoup !


Antoine Laurain, La femme au carnet rouge, Flammarion, 2014. Disponible en poche chez J’ai Lu. Disponible en ebook.

1 commentaire:

Maïté a dit…

Antoine Laurain a commencé au Passage, ma maison d'édition de "Et toujours en été" et "Monsieur Madone". J'avais lu "Fumer tue" de lui. Léger, facétieux...