dimanche 23 août 2015

Expo 58 de Jonathan Coe


Présentation
Nous sommes à Londres dans les années 50. A Bruxelles, on prépare activement l'Exposition Universelle et l'inauguration de l'Atomium. Au Ministère de l'Information britannique travaille Thomas Foley, jeune père et employé consciencieux. Il va être chargé de superviser à Bruxelles, six mois durant, le Pavillon britannique, et le Britannia, pub modèle emblématique de la culture british.

Ce que j'en pense
Voilà des années que je n'avais pas lu Jonathan Coe, qui m'avait valu bien des heures de rire et de bonheur jadis. Expo 58 avait retenu mon attention et patientait depuis sa sortie sur ma PAL. C'est un court roman que j'ai lu en une journée avec délectation. 
Jonathan Coe nous livre un portrait caustique de ses compatriotes, avec son héros compassé qui se lâche soudain dans le plat pays, se prenant à vivre un roman d'espionnage grandeur nature... Ce faisant, Coe nous livre un anti-roman d'espionnage et c'est hilarant. 
Et puis il y a sa plume acérée, qui brosse une vision de cette époque, tiraillée entre un optimisme forcené et la guerre froide, tout en péril nucléaire. Je ne sais si l'ambiance était celle-ci, n'ayant pas vécu cette époque, mais j'ai trouvé ça rafraîchissant, à l'heure où regarder un journal télévisé est si terrifiant et glauque. 
Et puis il y a Bruxelles, au tout au moins le quartier de l'Atomium, et c'est un bonheur... 
Bref, une lecture réjouissante, à la fois légère et intelligente, du Coe pur jus et en pleine forme. 

Jonathan Coe, Expo 58 (Expo 58), Gallimard, 2014. Traduit de l'anglais par Josée Kamoun. Publication originale : 2013. Disponible en poche (Folio Gallimard) et en e-book. 

4 commentaires:

keisha a dit…

Pas mal pas mal, des passages jubilatoires!

Tasha Gennaro a dit…

Oui, c'est exactement ça!

Electra a dit…

Je l'avais vu avec Busnel chez lui en Angleterre et je m'étais promis de le lire, je ne le savais pas si hilarant - je note !!!

Tasha Gennaro a dit…

Oui oui oui, je l'avais vu aussi chez Busnel! Hilarant, peut-être pas, mais jouissif, oui!