Présentation (éditeur) du tome 1
L'humanité croyait son avenir assuré. La science avait créé des enfants parfaits, immunisés contre toutes les maladies. Mais qui pouvait imaginer le prix à payer ? Car désormais, personne ne survit au-delà de vingt-cinq ans. Le monde a changé. Pour les jeunes femmes, la liberté n'est plus qu'un souvenir. Au nom de la survie de l'espèce, elles sont kidnappées et contraintes à des mariages polygames. Rhine a seize ans. Quand elle se réveille dans une prison dorée, elle n'a qu'une idée en tête : fuir...
Ce que j’en pense
C’est avec une grande méfiance que j’ai abordé cette trilogie dystopique pour adolescents. Pour tout vous dire, quand j’avais vu les couvertures de ces romans (du premier tome, pour être précise), je m’étais demandé ce que pouvait être ce roman à la couverture si moche, que je trouvais même niaise. Puis j’ai compris que c’était une dystopie, et dans mon exploration de cette production, j’ai stocké, en attendant le bon moment.
Eh bien vous savez quoi? J’AI A-DO-RE!
Le dernier jardin n’a pas tout à fait la force de Hunger Games, dont j’aime le questionnement désabusé sur le pouvoir et sur ce qui motive nos actes (aussi courageux semblent-ils), mais il arrive juste derrière, sans hésitation.
Les personnages m’ont tout de suite séduite, de l’héroïne jusqu’aux affreux, sachant que le roman évite le manichéisme et le simplisme. L’intrigue pourrait faire craindre une ressemblance avec La sélection (que j’abhorre), mais pas du tout, elle permet la mise en place d’une réflexion sur nos affects, nos sentiments, sur l’empathie et la haine, sur le pardon et la vengeance… L’amour est présent, mais jamais il ne donne lieu à des niaiseries.
La construction est parfaitement logique, comprenez par là que certains retours, certains retournements sont prévisibles, ou plutôt inévitables, et pourtant j’ai été surprise, captivée, jamais je ne me suis dit d’un air las « pff, évidemment… »
Captivée, je l’ai été, au point que j’ai enchaîné les trois tomes, ce qui m’arrive très rarement. Pire encore, j’ai lu le tome 2 lors d’un trajet en train, et à mon arrivée, je me suis empressée d’acheter le tome 3, qui venait de paraître… C’était intenable, une urgence absolue! Le bonheur, quoi.
Un dernier point doit être souligné: c’est une trilogie dystopique d’une noirceur inouïe. Cela ne passe pas par des combats ultra-violents comme dans Hunger Games, mais on meurt beaucoup dans ces romans, et la violence n’est pas absente (le tome 2 est redoutable). Prostitution, meurtres, enlèvements, tortures médicales, on n’est pas au pays de Oui-oui, mieux vaut le savoir avant de le mettre dans les mains de lecteurs sensibles. Il me semble que c’est à réserver aux plus de 15 ans. Evidemment, ce n’est pas étranger à mon intérêt, j’aime que l’on n’esquive pas la noirceur humaine.
Lauren DeStefano, Le dernier jardin:
Tome 1, Ephémère (Wither), Castelmore, 2011. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Tristan Lathière. Publication originale: 2011.
Tome 2, Fugitive, (Fever), Castelmore, 2012. T Publication originale: 2012.
Tome 2, Rupture (Sever), Castelmore, 2014. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Marianne Durand. Publication originale: 2014.
Les trois volumes sont disponibles en ebook.
Les trois volumes sont disponibles en ebook.
La bande-annonce du premier volume:
2 commentaires:
C'est malin tiens, je pense te suivre sur cette trilo!!! Merci! Trop envie...
Hi hi! Je pense que tu aimeras...
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