mardi 11 juin 2013

Deux ou trois mois d'éternité de Lewis Trondheim (Les petits riens, volume 6)


Présentation
Comme toujours dans Les petits riens, nous suivons le quotidien de Lewis Trondheim entre chronique familiale et aventures professionnelles : Montréal, le Brésil, le chat qui disparaît, et puis ces improbables séries (les « records »)… Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, et les petits riens remplissent une vie pour qui veut bien s’en étonner ou s’en émerveiller.

Mon avis
J’aime beaucoup Les petits riens de Lewis Trondheim : je ne suis pas le blog mais je ne rate jamais la sortie en librairie. Le tome 6, Deux ou trois mois d’éternité, vient de sortir et je me suis jetée dessus. J’ai savouré chaque page. J’aime beaucoup ce mélange entre carnet de voyage, avec des scènes, des paysages et des rues croqués sur le vif, et chronique du quotidien d’un dessinateur. Trondheim se représente dans son quotidien professionnel et familial, c’est drôle, touchant, plein d’autodérision. Certains peuvent se montrer irrités par les autobiographies graphiques, les jugeant nombrilistes et autocomplaisantes ; je leur recommande pourtant Les Petits riens de Lewis Trondheim : le détour par la représentation animalière favorise sans doute la distance, et puis il y a cette légéreté qui détourne les angoisses, liée à la manière de traiter les sujets mais aussi, me semble-t-il, à l’aquarelle.
Peut-être que Les petits riens peuvent déconcerter ceux qui connaissent Lewis Trondheim pour Donjon ou pour Ralph Azham (encore que), mais pour moi qui l’ai découvert il y a des années avec les Lapinot, c’est un pur régal.
J’ai poursuivi avec L’atelier Mastodonte, dont je vous reparle très vite…

Pour qui ?
Pour ceux qui aiment, en BD, les chroniques du quotidien.

Le mot de la fin
Un plaisir délicat.


Lewis Trondheim, Les petits riens. Volume 6 : Deux ou trois mois d’éternité, Delcourt/Shampooing, 2013.

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