mardi 5 décembre 2017

Novembre 2017... Lire au chaud

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Novembre a été un mois faste côté lecture. Le froid qui s'installe et s'intensifie, un rhume qui ne me lâche pas et m'ôte toute envie d'aller baguenauder dans les rues, et voilà, j'ai lu bien plus qu'en octobre. 

Moisson? 
Un essai, La philo des super-héros, de Elodie Denis et Jonas Mary dont je vous ai parlé et que je vous recommande. C'était une lecture joyeuse et instructive, pas si fréquent. 

Un peu de BD, le deuxième volume (en VO) de Kill or Be Killed de Brubaker et Phillips, une splendeur graphique et un récit passionnant... Sans doute vous en parlerai-je. Et puis Hilda et la parade des oiseaux, une BD jeunesse de Luke Pearson, une série découverte cette année, qui me ravit pour son imaginaire, ses gentils monstres... 

Un abandon dont je vous ai parlé, Innocence de Eva Ionesco...

Un roman jeunesse qui ne m'a pas convaincue (Uppercut de Ahmed Kalouaz) et un roman de Samantha Bailly que j'ai lu sans déplaisir mais dont il ne me reste pas grand-chose (Ce qui nous lie). 

Des moments de plaisir (attendus ou non)
Un polar italien présent sur mes étagères depuis des siècles, Laura de Rimini de Carlo Lucarelli, plein de peps. 
Une fable douce-amère de Delphine Roux, Kokoro, qui m'a emmenée au Japon.
Un volume de la série de Janet Evanovich, les Stephanie Plum, toujours parfaits quand j'ai un coup de mou : Saisi sur le vif.

De très belles lectures : 
Si tous les dieux nous abandonnent de Patrick Delperdange, du rural noir fort et dense... 
Black Cocaïne de Laurent Guillaume, dont je vous ai parlé. J'ai beaucoup aimé. 
L'empreinte du renard de Moussa Konaté, qui était lui aussi sur mes étagères depuis... 2006. Une vrai découverte, je lirai vite d'autres romans de cet auteur. 

De purs bonheurs, des moments très forts, des coups de coeur: 
Le coeur est un chasseur solitaire de Carson McCullers
Long week-end de Joyce Maynard
Aquarium de David Vann

Par ailleurs, je suis assez fière de moi: j'ai lu quelques titres achetés ces derniers mois, mais j'ai aussi récupéré des romans achetés il y a des années... En bref, j'ai acheté seulement le Brubaker Phillips, tout le reste était dans mon stock. 

J'ai abordé la transition vers décembre avec beaucoup d'hésitation et finalement, j'ai repris Moon Palace, de Paul Auster. C'est le tout premier Paul Auster que j'ai lu, au milieu des années 1990, et dès lors, je n'avais plus quitté cet auteur. Je pensais relire quelques pages en attendant de trouver mon bonheur dans un autre livre, et puis non, j'ai replongé! 

En ligne de mire pour décembre? Quelques achats, le dernier John Green, peut-être (mais j'attends l'avis de Miss Cornélia), un autre Moussa Konaté, un autre Joyce Maynard (L'homme de la montagne sans doute), le dernier Pierre Pouchairet... 
On verra! Comme d'habitude, je vais me laisser porter par mes envies, très versatiles, et m'efforcer de continuer sur ma lancée en piochant prioritairement dans mon stock. 




5 commentaires:

Hélène a dit…

C'ets vrai que cela fait longtemps que je n'ai aps relu du Paul Auster, c'est une bonne idée !

Electra a dit…

Très beau bilan ! et je suis curieuse car dans mes repérages de la rentrée, j'ai un roman de Carlo Lucarelli !!!
J'ai aussi chopé la crève transformée en rhume et il perdure le coquin ...

tu peux m'en dire plus sur le livre que tu as lu de lui ? lequel (le titre m'échappe) ??

Tasha Gennaro a dit…

@Hélène: Je me le promettais depuis longtemps, et je suis bien contente d'avoir replongé dans Moon Palace!
@Electra : Alors, pour Carlo Lucarelli, j'ai lu Laura de Rimini, sympathique, mais j'avais lu dans les années 2000 quelques titres. J'avais bien aimé Phalange armée et Le jour du loup, avec le désespérant et drôle Coliandro, qui se prend pour Clint Eastwood... Et j'ai un très bon souvenir de Almost blue, également.

Miss Cornelia a dit…

Alors, le dernier John Green...eh bien je ne suis pas vraiment emballée, certains passages sont très chouettes,mais cela suffit-il? Non, l'histoire s'oublie vite...pour les inconditionnels seulement!
Curieusement, je me sens presque honteuse de dire ça...version papier chère en maison d'édition respectée...zut!

Tasha Gennaro a dit…

La maison d'édition respectée est aussi une maison qui veut faire des bénéfices (et qui lui en voudra?), et qui par conséquent ne publie pas que des perles, même si elle veut parfois faire croire le contraire. Bon, je passe mon tour et j'attendrai la parution en poche, car il est vrai que le roman est TRES cher...