lundi 1 juin 2020

Un bilan pour mai 2020

Image empruntée à Goodwill Librarian

Pour une fois, j'ai fini un roman pile le soir du dernier jour du mois, ce qui est bien commode. Alors, qu'est-ce que ça donne pour le mois de mai, qui fut le mois du déconfinement? Ben à peu près la même chose que pour avril, en tout cas en nombre de volumes lus. Il faut dire qu'entre boulot et allergies, je ne me suis tant déconfinée que cela, et j'ai donc lu comme d'hab. J'ai lu 12 romans, et pas que du polar/noir. 

J'ai fait une incursion en littérature ado/YA, avec Les aventures d'une lady rebelle de Makenzie Lee, un très chouette roman d'aventures.
J'ai lu des nouvelles de Lauren Groff, Floride, et j'ai beaucoup aimé : sans doute lirai-je un de ces jours Les furies

J'ai fait une incursion dans les littératures SFFF avec Cendres de Johanna Marines, qui m'a fait passer un très bon moment dans un univers steampunk.
Enfin, je vous ai parlé d'Autochtones de Maria Galina, chez Agullo, roman étonnant et fascinant, qui m'a permis de découvrir cette romancière. 


Côté polar et roman noir, j'ai fait de superbes lectures: 
De belles découvertes (parfois tardives mais je ne suis pas rapide, vous le savez), du côté des premiers romans, avec Les militantes de Claire Raphaël, au Rouergue, ou Ces montagnes à jamais de Joe Wilkins, chez Gallmeister; j'ai enfin lu Trouver l'enfant de Rene Denfeld, chez Rivages Noir, et Le sourire du scorpion de Patrice Gain (Le Mot et le Reste).
J'ai poursuivi l'oeuvre d'Andrea G. Pinketts, avec L'absence de l'absinthe, élégant et désespéré, et il faudra un jour que je consacre un billet à cet auteur hélas disparu que j'aime tant. J'ai lu avec un immense plaisir le classique mais très bon Banditi d'Antoine Albertini (JC Lattès), qui prend la suite de Malamorte (lu le mois précédent). 
Dans les confirmations, s'il en était besoin, j'ai dévoré Doux comme la mort de Laurent Guillaume (La Manufacture de Livres), et pris une grande baffe avec Marseille 73 de Dominique Manotti (Equinox Les Arènes). 

Croyez-moi, dans toutes ces lectures noires du mois, il m'est très difficile de hiérarchiser, de dégager LE coup de coeur. Alors je vais procéder autrement et distinguer ceux qui m'ont plus encore que les autres emportée :
- si vous voulez lire un grand roman politique, lisez le Manotti, qui sort dans quelques jours. 
- si vous voulez être pris aux tripes par du noir tragique et somptueux, lisez le Gain, le Denfeld ou le Wilkins. 
- si vous voulez un roman qui allie efficacité narrative, précision de l'écriture, ancrage politique et géo-politique, et lecture jubilatoire avec personnages à la fois tragiques et "surhumains" au sens où l'entendait Eco, lisez Doux comme la mort de L. Guillaume. 





2 commentaires:

Electra a dit…

super ton bilan et j'aime ton tri à la fin, car ainsi je peux mieux viser ! vu qu'il y en a tant et trop ! et mon beau-père qui se sert de moi comme librairie est très demandeur et difficile !

Tasha Gennaro a dit…

Ah mais c'est bien en même temps de conseiller, et avec toi il est bien conseillé, forcément!