Présentation
Wally a grandi dans les beaux quartiers de New York mais elle est
aujourd’hui en rupture familiale. Cette adolescente d’origine russe, qui a été
adoptée par un couple d’Américains, ne parvient plus à communiquer avec sa mère
et préfère vivre dans la rue. En quête de ses origines, elle déchaîne
rapidement des évènements qu’elle ne maîtrise pas et se retrouve en danger.
Ce que j’en ai pensé
En voyant le livre, j’étais partagée : une référence au personnage
de Stieg Larsson, Lisbeth Salander, un argument accrocheur (« Pour sauver
sa peau, elle doit tuer son père ») ; oui mais… du papier gaufré, un
thriller s’annonçant comme un « page turner »…
Au final, mon impression reste partagée : je pense que le roman
peut plaire à des ados, il leur propose un groupe de personnages attachants, une
intrigue relativement complexe menée sur un rythme haletant. Néanmoins, je n’ai
guère pris de plaisir à lire ce roman. Disons-le tout net : Wally a beau
être une héroïne, elle n’a rien à voir avec Lisbeth Salander, et même dans son
style, elle ne m’a pas semblé très crédible. L’intrigue ne m’a pas passionnée
non plus, et certains éléments sont invraisemblables. Mais
admettons que je fasse la fine bouche… Somme toute, il y a bien trop de
procédés que je n’aime pas : rebondissements incessants, justification a
posteriori d’évènements tirée par les cheveux, goût immodéré des renversements
de situations… Bref, ce qui fait le sel du thriller pour certains et qui me
laisse de marbre face au genre.
Pour qui ?
Pour les ados qui aiment le thriller.
Le mot de la fin
Bof bof.
William Richter, Dark Eyes (Dark Eyes), Albin Michel/Wizz, 2013.
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Raphaële Eschenbrenner. Publication
originale : Penguin Young Readers Group, 2012.
2 commentaires:
Alors je vais peut-être passer mon tour car j'ai passé l'âge.
C'est ce que j'aurais dû faire!
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