Smash,
saison 1 (2012), série créée par Theresa Rebeck, NBC (USA).
Diffusée sur TF1 (diffusion terminée mercredi 8 août)
Sortie en DVD le 4 septembre.
L’argument
La série raconte le montage d’un projet de comédie musicale consacré à
Marylin Monroe, Bombshell. De l’écriture à la finalisation du spectacle, nous
suivons toutes les étapes, avec pour focale quelques personnages, auteure,
compositeur, metteur en scène, danseurs-interprètes, mais aussi assistants. Tout
ce petit monde est montré à la loupe : ambitions, amitiés, amours,
jalousies et rivalités…
Soyons honnête : j’ai pris la série en cours de route, la faute à
TF1 qui a très rapidement programmé les épisodes à partir de minuit… La faute
aussi à un goût modéré pour la comédie musicale, à laquelle je ne connais pas
grand-chose. Enfin, je dois nuancer cela : j’aime énormément les comédies
musicales de l’âge d’or, Fred Astaire et Ginger Rogers ayant ma préférence,
suivis de Gene Kelly et de Marilyn Monroe… Et je le confesse : je ne me
déplacerais pour rien au monde voir Mamma
Mia (qui poursuit sa tournée) mais le film avec Meryl Streep m’a comblée de
joie par un soir pluvieux et tristounet.
Encouragée par une amie, j’ai toutefois porté une attention plus grande
à cette série et je dois dire que je suis bien « accrochée » !
Je pense d’ailleurs que je vais acheter la saison en DVD lorsqu’elle sortira en
septembre, histoire de visionner les épisodes ratés. Et je ne manquerai rien de
la saison 2 !
La série n’a rien d’exceptionnel au niveau du scénario, dans le sens où
l’intrigue est assez convenue. On voit venir certaines péripéties, certains
retournements, on ne doit donc pas s’attendre à une série qui bouleverse les
codes du genre. Tel n’est pas le but, me semble-t-il, bien au contraire : Smash exhibe ces codes, injectant dans
l’histoire des personnages les motifs attendus d’une comédie musicale (c’est
probablement pour ça que j’ai pu prendre la série en route sans être perdue).
Le fait est que c’est fort bien fichu ! D’une construction impeccable, la
série déploie ses fils narratifs sans jamais égarer le téléspectateur.
Les personnages peuvent sembler assez stéréotypés (je ne mets aucune
nuance péjorative dans ce terme) : du metteur en scène cinglant et
tyrannique à la starlette fragile en passant par la diva capricieuse,
l’histoire déploie une galerie de personnages attendus, tout en les
retravaillant de manière à leur donner une certaine profondeur. C’est bien sûr
le format série qui permet cela : quinze épisodes, ça laisse du temps pour
développer les personnages. L’évolution d’Ivy est très intéressante : et
si elle devenait une méchante* ? Bon, mercredi soir, la saison s’est
terminée sur un redoutable (quoique attendu) cliffhanger… Quoi qu’il en soit, même si on n’est pas surpris par
l’évolution des personnages et des situations, on marche !
Il faut dire que la production est somptueuse : le casting
remarquable aide à cette réussite. J’ai plaisir à voir la grande Anjelica
Huston, Uma Thurman est très convaincante, et je suis ravie de retrouver Debra
Messing (qui jouait Grace dans Will &
Grace) dans un rôle différent. Je ne parle ici que des comédiennes que je
connaissais, je suis moins familière avec le casting masculin de la
série !
Enfin, puisqu’on est dans une comédie musicale, il faut dire un mot des
numéros chantés et dansés. Je n’y connais pas grand-chose, disais-je, mais je
les trouve très bien faits. Là aussi, on sent la grosse production, on ne
lésine pas sur les moyens !
Bref, pas sûr que Smash ait
fait un tabac (ha ha ! suis-je drôle !) avec un lancement estival et
une programmation au rabais, et c’est dommage, car la série valait le coup
d’œil. On peut se rattraper avec les DVD !
* je la comprendrais, la pauvre, avec toutes les humiliations qu’elle
encaisse sans broncher. Mais il semble qu’elle ait choisi une autre option…
2 commentaires:
Je crois qu'elle me plairait, cette série (dit celle qui adore les comédies musicales... et les bonnes séries, aussi) !
Ah! les séries, mon péché mignon, même si je n'ai pas toujours le temps de les regarder (et les DVD s'accumulent...).
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