Présentation éditeur
La femme au carnet rouge Un soir à Paris, une jeune femme se
fait voler son sac à main. Laurent le découvre le lendemain, abandonné dans la
rue, tout près de sa librairie. S'il ne contient plus de papiers d'identité, il
recèle encore une foule d'objets qui livrent autant d'indices sur leur
propriétaire : photos, notes, flacon de parfum... Désireux de la retrouver,
l'homme s'improvise détective. À mesure qu'il déchiffre le carnet rouge
contenant les pensées secrètes de Laure, le jeu de piste se mue en une quête
amoureuse qui va bouleverser leurs vies. Orchestrant avec humour coïncidences
et retournements de situation, Antoine Laurain signe une délicieuse comédie
romantique qui rend hommage au besoin de merveilleux sommeillant en chacun de
nous.
Ce que j’en pense
C’est gagnée par vos avis positifs que
j’ai décidé de lire La femme au carnet rouge d’Antoine Laurain, auteur dont
j’avais entendu parler mais que je n’avais jamais lu. Je recherchais une
lecture rapide (nombre de pages) et un tant soit peu réconfortante. J’ai été
comblée. Que m’importe que l’intrigue soit cousue de fil blanc, que m’importe
que l’issue soit prévisible, j’ai aimé me réchauffer au coin de cette histoire
qui fait le pari d’une romance sans première rencontre, qui au contraire
diffère la rencontre jusqu’aux dernières pages. J’ai aimé les personnages, à
commencer par ce librairie curieux qui se retrouve embarqué au gré d’un
quiproquo dans une histoire qui le dépasse un peu. J’ai aimé le cocon de ce
quartier, de la librairie à l’atelier en passant par l’appartement de
l’absente. J’ai aimé la scène cocasse avec Patrick Modiano : on le voit,
on l’entend, c’est amusant et un peu magique…
Alors non, La femme au carnet rouge
n’est pas un grand livre, mais c’est un livre qui fait du bien, qui vous embarque
et vous fait oublier la grisaille environnante, et nom de Zeus, c’est déjà
beaucoup !
Antoine Laurain, La femme au carnet rouge, Flammarion, 2014. Disponible en poche
chez J’ai Lu. Disponible en ebook.
1 commentaire:
Antoine Laurain a commencé au Passage, ma maison d'édition de "Et toujours en été" et "Monsieur Madone". J'avais lu "Fumer tue" de lui. Léger, facétieux...
Enregistrer un commentaire