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Côté lectures, avril a démarré sur les chapeaux de roue et s'est terminé de manière bien plus ralentie. Que voulez-vous, il y a des mois comme ça, qui se terminent mal, pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la lecture.
Ce fut en tout cas un mois de lectures éclectiques.
Côté romans, un roman japonais qui me laisse finalement peu de souvenirs, en tout cas j'y repense sans émotion particulière: Le restaurant de l'amour retrouvé n'a pas tenu ses promesses à mes yeux, pas jusqu'au bout en tout cas.
J'ai glissé avec délice en revanche dans Un pélican à Blandings, du so british P.G. Wodehouse: humour loufoque, situations cocasses dans une atmosphère surannée à souhait, j'adore!
Côté récit, le somptueux Mémoire de fille d'Annie Ernaux est à coup sûr une des lectures les plus marquantes du mois. Il faut décidément que je plonge davantage dans l'oeuvre d'Annie Ernaux.
Côté polar et noir, trois lectures en demi-teinte: Condor de Caryl Férey a été une lecture plaisante mais pas le choc de Zulu; Plateau de Franck Bouysse m'a parfois irritée par son écriture trop chargée ; Lagos Lady de Leye Adenle m'a carrément déçue.
Mais pour trois déceptions, trois hourras : Crocs de Patrick Dewdney, qui dégage une sacrée force ; The Whites de Richard Price qui m'a emportée après un début de lecture laborieux ; et surtout, Exil de Frédéric Jaccaud, magnifique, intelligent et fort.
J'ai eu une semaine de passage à vide début mai, incapable pour des raisons personnelles de lire quoi que ce soit, incapable de me laisser emporter par la lecture. J'ai commencé et abandonné au bout de quelques pages, parfois de quelques lignes plus de dix livres.
Le salut est venu de Colum McCann et de Treize façons de voir, recueil de nouvelles dont le souffle a réussi à me faire oublier mes soucis. Je l'ai presque terminé, je vous en reparle bientôt. J'attendais avec impatience le nouveau Craig Johnson, qui vient de rejoindre ma liseuse...
J'espère que mai, qui sera chargé côté travail, me procurera de beaux plaisirs de lecture, tout comme à vous...
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