lundi 31 octobre 2016

Les lectures qui réconfortent : Janet Evanovich et Darynda Jones



Ces derniers temps, j'ai enchaîné les lectures très sombres, au rythme parfois lent, à l'atmosphère lourde. Et ça a été un plaisir immense que de me laisser embarquer par des écritures et des univers très noirs, parce que pour sûr, c'est ce que je préfère. 
Je n'ai pas chroniqué Le dernier Lapon d'Olivier Truc, parce que le temps m'a d'abord manqué, parce qu'une lecture a chassé l'autre par la suite, mais c'est injuste quand on sait que j'ai vraiment adoré ce roman qui a tant attendu son tour dans la multitude des romans noirs accumulés ces dernières années. D'ailleurs, j'ai non seulement acheté le deuxième volume mais même le  troisième, tout récemment paru. 
Et puis il y a eu le somptueux Bondrée, ou bien encore le Wessel Ebersohn. Et comme vous le voyez, j'ai plongé dans Pukhtu, avec quelque appréhension devant la somme, la complexité, la richesse de ce diptyque. Mais DOA est à mes yeux un des auteurs les plus importants de ces dernières années, avec Chainas, pour ne citer que ces auteurs de langue française. 
Il m'est parfois difficile d'enchaîner des oeuvres aussi denses et si noires, et j'ai besoin de transitions, ou plutôt de ruptures. Ces derniers temps, je me suis octroyé des récréations. La première a été un nouvel opus de Janet Evanovich : chic! j'ai quelques volumes de retard sur la série des Stephanie Plum. J'ai découvert cette série au tout début des années 2000 (ou était-ce à la fin des années 1990?) et si je trouve qu'elle a perdu en saveur aux alentours des volumes 8 à 11, je n'ai jamais renoncé. Et de fait, ce treizième opus, Une affaire treize explosive, m'a procuré une joie de toutes les pages. Tout en assurant les principes de continuité de la série, qui font mon bonheur, l'auteure introduit ce qu'il faut de nouveauté (avec des personnages dont on se demande où elle va les chercher) pour me satisfaire, avec une intrigue ma foi bien ficelée. En refermant le livre, j'étais bien contente d'avoir deux volumes devant moi... 
La deuxième récréation a été une nouveauté, un nouveau tome de la série des Charley Davidson. Neuf tombes et des poussières vient de sortir chez Milady, je l'attendais de pied ferme. Là encore, un délicieux moment, plein d'humour, avec une bonne idée d'intrigue pour ce neuvième opus: le roman a été vite dévoré. Oui, c'est de la paranormal romance, je l'assume complètement.
Car que cela soit dit clairement:  n'allez pas croire que je vois dans ces lectures récréatives un type de lecture de moindre importance, un plaisir un peu honteux qui survient entre deux lectures sérieuses. Je place très haut le divertissement et Janet Evanovich comme Darynda jones ont du talent à revendre en la matière. 
Je ne cherche pas la même chose dans toutes mes lectures, sans hiérarchiser. Est-ce que tout se vaut en littérature? Certes pas, mais ce n'est pas le débat qui m'occupe. Est-ce que toutes les formes de lecture se valent? Toutes celles qui procurent du plaisir à leur lecteur, oui. Plaisir de l'évasion, du divertissement, plaisir esthétique, poétique, plaisir face à une oeuvre intelligente qui examine le monde : il n'y a pas de petit plaisir. Je me refuse à choisir. 

3 commentaires:

Electra a dit…

Bon avant tout : j'aurais aimé lire ton avis sur le bouquin de Turc parce que je voudrais le lire mais j'ai peur de faire redondance, mais bon tu dis que tu as aimé donc je fonce ! (enfin ma pal hurle NON...)

sinon, j'ai le fameux livre de Wessel - pas au programme mais bon tu en remets une couche .. pas juste !

et sinon : je te rejoins sur le thème de ton billet j'appelle ça RESPIRER - entre deux lectures éprouvantes, j'ai aussi besoin d'un bol d'air - et comme toi je trouve que les policiers ou polars sont de très bons moyens de décompresser ou des romans courts - tiens j'en ai pris un à la bibli (hors programme) mais qui m'a plu par son sujet et sa légèreté. On ne peut pas s'empiffrer de gros gâteaux tout le temps, non ?

j'ai lu un Janet Evanovich il y a longtemps. J'ai lu pas mal de Lee Child, je les ai tous donnés (et je regrette un peu à présent) mais oui, ça fait du bien et certains sont dotés d'humour qui font un bien fou.

Je viens de croiser le nom de Darynda Jones et hop voilà que tu la lis aussi !

Eva a dit…

je ne connais pas du tout Darynda Jones (et la couverture ne m'accroche pas du tout!) mais j'ai beaucoup lu Janet Evanovich que j'ai dû découvrir à peu près en même temps que toi. J'en ai lu 6 ou 7 et j'ai fini par me lasser...
tu savais qu'il y avait eu une adaptation au cinéma? (One for the Money, ou Recherche Bad Boys désespérément)
Dans le genre série avec détective, je préfère Sue Grafton - j'adore la détective Kinsey Milhone (avec les titres qui suivent les lettres de l'alphabet), même si les romans de la série ont une qualité assez inégale (je me suis arrêtée à V, car les suivants ne sont pas traduits en français)
Au niveau divertissement, j'aime bien la série de Kyra Davis - c'est publié chez Red Dress Ink, c'est dire ! je l'ai lue en anglais, et les 6 livres m'ont vraiment fait passer un bon moment.

Tasha Gennaro a dit…

@Electra: RESPIRER c'est exactement ça! Je note pour Lee Chlid, que je ne connais que de nom et que je n'associe à rien. Darynda Jones, je l'ai connue par une amie (ma chère Miss Cornélia) et ça me change de genre. C'est vrai qu'on est parfois en manque de romans courts, qui se lisent d'une traite ou presque. Ah et si tu voyais ma PAL 😱
@Eva: je comprends très bien l'effet de lassitude que tu évoques pour Janet Evanovich. Oui je sais qu'il y a un film mais je me refuse à le voir, d'abord parce que les lecteurs de J.E. disent que c'est une catastrophe, ensuite parce que je me fais mon petit cinéma personnel, j'ai des images des personnages en tête et j'aurais peur de mettre fin à tout ça! Pour les couvertures de Darynda Jones, elles ne sont pas terribles et la dernière est particulièrement moche!!! Je note pour Sue Grafton, qui m'a tentée à plusieurs reprises et aussi pour Kyra Davis, je ne connais pas mais j'ai fureté sur le net et ça m'a l'air bien sympathique. Merci!