Présentation (éditeur)
Charley Davidson est détective privée
et faucheuse. Son boulot consiste à convaincre les morts « d’aller vers la
lumière ». Mais ce n’est pas toujours si simple : parfois Charley doit les
aider à accomplir quelque chose avant qu’ils acceptent de s’en aller, comme
retrouver l’assassin de ces trois avocats. Ce qui ne serait pas un problème si
Charley ne passait pas son temps à faire des rêves érotiques provoqués par une
entité qui la suit depuis toujours… Or, il se pourrait que l’homme de ses rêves
ne soit pas mort. Il pourrait même être tout à fait autre chose…
Mon avis
Je n’aurais pas prêté attention à cette série de romans sans
l’enthousiasme de ma chère Miss Cornélia. Elle semblait si emballée que j’ai
voulu essayer et bien m’en a pris ! Par bien des aspects et malgré un
genre différent, les aventures de Charley Davidson me font penser à celles de
Stephanie Plum, et ça tombe bien, puisque je suis en quête d’une alternative à
cette série qui m’a tant fait rire et qui m’a captivée durant des années.
L’héroïne a le même côté punchy, la même auto-dérision et elle évolue dans un
milieu tout aussi barré, quoique différent. Alors évidemment, on n’atteint pas
dans ce premier volume les sommets d’humour des Stephanie Plum, dont les
réunions de famille ou les aventures avec Lula m’ont arraché nombre d’éclats de
rire, mais il s’agit du premier volume, et tous les ingrédients sont présents
pour que ça devienne aussi délirant… Une héroïne hors du commun (environnée de
ces fantômes, dont certains ont un potentiel de délire intéressant), une
famille prometteuse, un flic agaçant mais séduisant… Oui, tout est là, il
faudra que je lise le volume suivant pour voir si j’ai trouvé une digne
remplaçante à Stephanie Plum.
Côté intrigue, certes, il y a du surnaturel, mais somme toute, mis au
service d’un récit policier, ce qui n’est pas pour me déplaire. J’avoue que
j’avais quelques craintes, sachant que les Anglo-saxons classent la série en
« paranormal romance »… Mais j’ai vite été rassurée. L’intrigue se
tient, on est accrochés rapidement et jusqu’au bout du roman. Je ne me suis pas
ennuyée une seconde, et j’ai même apprécié que l’auteur refuse certaines
facilités (le sort de la femme battue « sauvée » par Charley).
De toute évidence, le roman cible un public féminin, mais sans
mièvrerie, on n’est pas dans du girly nunuche, du moins à mon sens. Je ne vais
pas vous dire que c’est une œuvre féministe (qui le prétend ? personne),
mais ce n’est pas non plus un roman qui me hérisse le poil sur la question, loin
de là, et je crois que je suis assez chatouilleuse en la matière depuis quelques
temps. Non, Charley Davidson me plaît.
Sans aucun doute, je lirai la suite des aventures de Charley, dès que
j’en aurai terminé avec certaines lectures obligatoires… (boulot boulot)
Pour qui ?
Des poulettes pas bêbêtes.
Le mot de la fin
Merci Miss Cornelia !
Darynda Jones, Première tombe sur
la droite (First Grave on the Right),
Milady, 2012. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Isabelle Pernot.
Publication originale ; 2011.
1 commentaire:
Il me tarde de lire le dernier tome, pas encore traduit...j'adore les personnages, notamment celui de Cookie, irrésistible...et puis il y a Reyes qd même, trop tout le gars!!!!
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